Résumés
Comment faire de l'argent













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COMMENT FAIRE DE L'ARGENT

Charles-Albert Poissant et Christian Godefroy

 

Principes de Robert Maxwell

1) Travaillez fort et n'abandonnez jamais.

2) Sachez à quel moment lutter et à quel moment négocier.

3) Attachez-vous toujours aux détails et ne prenez jamais rien pour acquis, sauf que vous paierez toujours des impôts et que vous mourrez un jour.

4) Laissez-vous guider par votre avoir et non par vos dettes.

5) N'oubliez jamais que le client est roi.

Je ne dis pas que ces principes garantissent la fortune illimitée, mais ils y contribuent.

Je ne crois pas que les grandes fortunes soient l'oeuvre d'hommes ou de femmes dont le seul ou le principal but ait été d'accumuler des richesses. Je crois au contraire que la chose qui rend ces personnes particulièrement importantes et intéressantes est que leur fortune est presque un sous-produit de la passion créatrice qui les anime.

Pierre Péladeau

Le premier principe est que le plus important est de foncer. Ceux qui attendent que la conjoncture soit favorable, ou qui se fient aux statistiques et aux prétendus experts n'ont pas leur place dans le monde des affaires.

Le deuxième principe est que, sans profit, il n'y a pas de compagnie.

Le troisième grand principe est l'optimisme. Comme les américains disent: «You miss a deal, you get a deal!»

Il faut commencer par foncer, tête première, mais ensuite il faut persévérer, envers et contre tous.

Il faut aussi se fixer des objectifs. Des objectifs ambitieux. N'ayez pas peur de voir grand.

Le dernier principe que je voudrais livrer c'est que plus tu donnes, plus tu reçois. Se lancer en affaires, c'est donner. Se donner. Donner de son temps, de son énergie. Et aussi risquer son argent. Celui qui ne veut pas donner, qui préfère rester chez lui ou s'asseoir sur sa petite sécurité n'arrivera jamais à rien.

Commencez par vous convaincre parfaitement qu'il est tout à fait possible de s'enrichir et vous accomplirez le premier pas vers votre fortune. Ce sera sans doute le pas le plus important et le plus difficile que vous aurez à accomplir

Il existe dans le monde une loi mystérieuse et secrète qui ne paraît souffrir aucune exception. Chaque esprit doit avoir un maître. Si vous n'êtes pas le maître de votre esprit, quelqu'un prendra votre place, et sera votre maître. Il en est de même avec la vie. Avec votre vie. Si vous ne dominez pas votre vie, c'est elle qui vous domine. Et toute maîtrise vient de l'esprit. Alors, à vous de choisir. Vous aurez bientôt à votre disposition tous les instruments nécessaires pour atteindre votre objectif.

Votre situation ne s'améliorera pas si vous ne faites rien. Votre situation ne s'améliorera jamais d'elle-même, comme par magie.

Un désir puissant exerce une véritable magie pour attirer l'argent. D'ailleurs, on peut établir sans hésitation l'équation suivante: la rapidité et l'ampleur du succès sont généralement proportionnelles à l'intensité et la constance de votre désir. Retenez bien ces deux mots: intensité et constance.

Napoléon a dit: "Ce que l'on désire ardamment, constamment, on l'obtient toujours." D'ailleurs, tous les grands hommes ont été avant toute chose des hommes de désir et de volonté Leur succès, ils l'ont désiré ardamment, plus que toute chose au monde. Ils en ont fait une sorte d'idée fixe. Jusqu'à ce qu'ils atteignent leur but. Et peu importe les obstacles qui se sont dressés sur leur route.

Les rêves sont le moteur du succès

Il est parfaitement légitime d'aspirer à une situation plus enviable. Le désir que vous portez en votre coeur, le rêve que vous caressez, fait partie de vous-même. C'est même la partie la plus noble de votre être. C'est votre idéal. Aussi, n'ayez pas honte de votre insatisfaction. Elle est le ferment de votre rêve. Mais votre rêve ne doit pas rester velléitaire. Qu'il devienne à son tour le ferment de votre action!

Celui qui a cessé de rêver, celui qui a nié le désir profond de son coeur a cessé de vivre, il est mort. Transformez votre existence en osant vivre vos rêves jusqu'au bout et en vous laissant transporter par les ailes puissantes de votre désir.

Cette philosophie vous semblera peut-être naïve. Mais c'est justement ce qui fait sa force. Sans cette innocence du rêve, «rien de grand n'aurait été accompli en ce monde», comme l'écrivait le grand philosophe Hegel. À l'origine de toute grande découverte, de toute réussite exceptionnelle, il y eut un rêve, un désir. Ensuite, la rationalité, le sérieux peuvent intervenir, ils sont nécessaires. Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Il faut commencer par rêver et écouter les désirs profonds de son coeur.

En résumé, il existe donc trois conditions de départ pour s'enrichir:

1) Croire qu'on peut s'enrichir.

2) Prendre conscience que notre situation ne changera pas comme par magie si nous ne faisons rien.

3) Désirer ardamment une amélioration.

Croire, nous l'avons vu, est la première condition du succès. Il faut croire que l'on peut atteindre le succès et la richesse. Il faut croire en soi. La puissance de l'autosuggestion est une aide précieuse pour bâtir sa propre confiance.

Pourquoi est-il nécessaire de croire en votre projet? Simplement parce que si vous même n'y croyez pas, il y a peu de chances pour que vous puissiez convaincre les autres d'y croire.

Dans vos entreprises, dans vos projets, que ce soit à votre compte ou pour un autre, vous pouvez même établir comme règle de conduite le principe suivant: si vous n'y croyez pas vraiment, intégralement, ne vous y engagez pas. Vous échoueriez de toute façon. Il faut une cohérence totale de tout son être pour atteindre le succès. Demi-conviction engendre demi-succès: demi-échec.

«Un travail auquel on s'intéresse n'est jamais dur et je ne doute jamais de la réussite.» (Ford)

Comment démasquer l'argent secret?

Pour la plupart des gens, les fondements de la réussite, les techniques et les moyens de «faire du fric» sont aussi mystérieux que peut l'être un agent secret. D'où notre sous-titre qui est bien plus qu'un jeu de mots innocent. L'erreur la plus fréquente consiste à chercher au dehors ce que l'on doit commencer par trouver à l'intérieur de soi-même, L'argent secret ne fait pas exception à la règle.

De même que la source du bonheur véritable est au-dedans de chaque être, l'argent, aussi paradoxal que cela puisse paraître, prend également sa source à l'intérieur de nous. Il est le résultat d'une attitude mentale bien précise. L'argent et sa profusion sont la manifestation extérieure d'une vibration intérieure, d'une pensée dirigée de manière précise, qui reste pour la plupart des gens, encore inconnue..

La richesse véritable, comme la vie, est un état d'esprit. Il faut commencer par être riche en esprit avant de l'être dans la vie. La richesse est un état d'esprit.

L'étude du subconscient que nous allons maintenant aborder est capitale. Car c'est beau de dire aux gens qu'il faut croire au succès, à la fortune, et la désirer ardamment. Mais le souvenir de leurs mauvaises expériences passées sont souvent paralysantes. Et quant à leur désir, il est faible. Ils paraissent totalement incapables de cultiver ce que le philosophe Nietzsche appelait la volonté de la volonté.

Pour ceux qui ont au moins un peu étudié les lois de l'esprit, il ne fait aucun doute que l'homme et l'homme seul est l'artisan de son propre bonheur (ou de son propre malheur, selon le cas). C'est à dire que la part des facteurs «chance», «hasard», etc. est en réalité fort réduite.

Tous les secrets que nous allons vous révéler sont d'une manière ou d'une autre reliés au subconscient. C'est dans l'utilisation correcte du subconscient que réside ultimement la clé du succès... des milliers de réussites éblouissantes en sont l'écho, c'est une attitude intérieure adéquate.

«Les psychologues cliniciens ont prouvé sans l'ombre d'un doute que le système nerveux végétatif ne peut faire la différence entre une expérience vécue «réellement» et une expérience «imaginée intensément dans ses moindres détails.»

Le subconscient est comme un ordinateur: programmez-le et il exécutera votre programme de manière aveugle et infaillible. Si vous lui demandez de vous guider vers la richesse, il trouvera des moyens, des solutions pour vous en rapprocher sans cesse.

En revanche, si comme la plupart des gens, vous ne programmez pas votre subconscient ou que vous le programmez mal, le résultat ne se fera pas attendre: ce sera inévitablement un échec ou, au mieux, un demi-succès. Tout individu est programmé, qu'il en ait conscience ou non.

Ce qu'il y a de rassurant dans la programmation mentale, c'est qu'il a été formellement démontré qu'aucun programme n'est irréversible. Les expériences menés sur de nombreux sujets et notre expérience personnelle ont prouvé qu'en général une trentaine de jours suffisaient pour établir une nouvelle programmation. Comprenez-nous bien. Nous n'affirmons pas que 30 jours suffisent pour faire fortune, encore que cela puisse se faire du jour au lendemain. Ce que nous affirmons, c'est que 30 jours suffisent pour acquérir la personnalité de l'homme qui est infailliblement appelé à s'enrichir.

Voici la formule que Coué mit au point: «Tous les jours à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.» Nous recommandons à chacun cette formule générale. Elle doit être répétée quotidiennement. La répétition est la règle d'or de l'autosuggestion. Il faut littéralement imprégner son subconscient de cette formule.

Au fond, c'est assez simple. Mais nous vous prévenons tout de suite: ATTENTION! Ne vous laissez pas piéger par l'apparente simplicité de la méthode comme ce fut le cas de plusieurs contemporains d'Émile Coué qui ne croyaient pas qu'une technique aussi simple pût être efficace. Rappelez-vous que votre programmation négative est un organisme vivant dont le premier but est d'assurer sa propre survie. La découverte et l'usage même d'une telle méthode menace donc son existence. Votre scepticisme tire son origine de là...

Voici le mode d'emploi précis de cette méthode. Suivez-le attentivement et vous constaterez par vous-même que les résultats sont infaillibles. Dans un premier temps, répétez 20 fois cette formule à voix haute. Puis, répétez 100 fois cette formule mentalement. Si vous êtes distrait, si vous cessez de compter, reprenez où vous en étiez.

Nous vous prévenons qu'au début, sans entraînement, on se rend rarement jusqu'à 25 sans penser à autre chose. Ce n'est pas grave. Reprenez seulement où vous en étiez. Et persévérez. Si votre esprit est si faible qu'il ne peut répéter cette formule 100 fois, sans abandonner, comment pouvez-vous espérer modifier le destin et attirer la richesse?

Mais si vous pouvez le faire et vous le pouvez » vous serez stupéfait par les résultats et par la transformation profonde de tout votre être de même que par votre enrichissement rapide.

Évidemment, 100 fois, c'est la limite inférieure. Il n'y a pas de limite supérieure. si vous pouvez vous rendre jusqu'à 150, 200, 300, c'est encore mieux. Votre reprogrammation se fera de manière plus rapide, plus distincte et plus profonde.

Même si vous êtes déjà doté d'une personnalité positive, ne dédaignez pas cette méthode. Vous pouvez toujours décupler votre valeur et votre énergie par la répétition de cette formule. Il n'y a aucune limite à cela. En cinq ou dix minutes au maximum, on peut aisément répéter vingt fois la formule à voix haute et la répéter 100 fois mentalement. Grâce à ces cinq ou dix minutes, votre vie sera transformée.

Les deux meilleurs moments de la journée pour se livrer à ce petit exercice d'autosuggestion sont le matin et le soir. Ce sont les deux moments où vous êtes le plus susceptible de l'influencer efficacement: pourquoi pensez-vous que ce soit les moments que préfèrent les publicitaires pour faire passer leurs messages?

Les hommes riches sont passés maîtres dans l'art de s'autosuggérer. Les hommes riches que nous avons étudiés n'ont pas toujours explicitement eu recours à des formules d'autosuggestion. Mais pourtant, inconsciemment, dans l'adversité, chacun y a eu recours. Les exemples qu'ils exposent dans leur autobiographie ou l'exemple de leur vie en font foi. Aux prises avec des difficultés au seuil d'une aventure nouvelle, chacun ayant appris à se conditionner, à se programmer à sa façon, se répétant constamment qu'il allait réussir, qu'aucun obstacle ne l'arrêterait. Et ça marchait à chaque fois! Pourquoi? Parce qu'ils étaient insensiblement passés maîtres dans l'art de s'autosuggestionner.

Ray Kroc (fondateur de McDonald's) révèle d'ailleurs dans son autobiographie qu'une grande partie de son succès est due à l'emploi d'une variante de l'autosuggestion qu'il s'était confectionnée pour son usage personnel:

«J'appris, à cette époque, comment éviter de me laisser écraser par les problèmes. Je refusais de m'inquiéter de plus d'une chose à la fois, et je ne me laissais pas tourmenter inutilement par un problème, quelle que fût son importance, au point de ne pas dormir. C'est plus facile à dire qu'à faire. Je le réussis en faisant appel à ma propre méthode d'autohypnotisme. Il est fort possible que j'aie lu un livre à ce sujet, je ne m'en souviens pas.

En tous cas, je mis au point un système qui me permit d'éviter toute tension nerveuse et d'exclure de mes pensées les questions énervantes en me mettant au lit. Je savais que si je n'agissais pas ainsi, le matin suivant, je ne serais pas frais et dispos et capable de traiter mes affaires avec les clients.

Je me représentais mon cerveau comme un tableau noir recouvert de messages, urgents pour la plupart, et je m'exerçais à imaginer une main avec un chiffon en train d'effacer le tableau. Je vidais totalement mon cerveau. Quand une pensée commençait à se dessiner, un coup de chiffon! Et je l'effaçais avant qu'elle n'ait eu le temps de se former. Je détendais ensuite tout mon corps, en commençant par ma nuque et en poursuivant cette détente par les épaules, les bras, le torse, les jambes et jusqu'au bout des orteils. Et ainsi, je m'endormais.

Je perfectionnai rapidement cette méthode. Les gens s'émerveillaient de me voir travailler de 12 à 14 heures par jour lors d'une réunion extrêmement animée et, ensuite, accompagner des clients éventuels dans les boîtes de nuit jusqu'à deux ou trois heures du matin; et le lendemain matin, être tôt hors du lit, prêt à visiter mes clients. Mon secret résidait dans le fait que je profitais au maximum de chaque heure de repos. Je pense que je ne dormais pas plus de six heures en moyenne par nuit. Fréquemment, je n'avais que quatre heures ou moins de repos. Mais je dormais aussi profondément que je travaillais fort.»

Comme nous venons de le voir, la méthode d'autosuggestion de Ray Kroc est suivie d'une relaxation physique. Détente physique et détente mentale sont intimement reliées. En outre, en état de relaxation, les zones du cerveau ralentissent et le subconscient est beaucoup plus aisément impressionnable.

Comment vous relaxer et recharger vos batteries

Désserrez les vêtements qui vous gênent et allongez-vous sur le dos.

Fermez les yeux. Prenez un dizaines de grandes respirations. Puis détendez séparément chaque partie du corps en commençant par les pieds en remontant progressivement jusqu'à la tête.

Une fois que vous êtes bien détendu, commences à répéter la suggestion. La fameuse formule d'Émile Coué est excellente pour obtenir des résultats dans tous les domaines de votre existence. Mais vous pouvez également travailler sur des aspects plus spécifiques. L'application de tous les principes que nous étudierons demande des qualités sur lesquelles vous pouvez travailler. Et que vous pouvez développer. À volonté.

Tracez votre portrait idéal, faites la liste des qualités qui vous font défaut, ou que vous ne possédez pas encore à un degré qui vous paraît suffisant. .. Pour vous aider, voici quelques qualités de base, qu'ont partagé la plupart des hommes riches, et qui permettront de tracer votre portrait idéal: persévérant, enthousiaste, énergique, audacieux, intuitif, convaincant, leader, confiant, imaginatif, travailleur, positif, habile, astucieux, fiable, intrépide.

Par exemple, commencez à travailler sur votre plus grande faiblesse. C'est en supprimant sa plus grande faiblesse que l'on acquiert le plus de force.

Une façon simple de composer une formule est de constituer une variante de la célèbre formule d'Émile Coué. Ainsi vous pouvez sélectionner une des qualités dont nous venons de dresser la liste partielle, et dire: «Tous les jours, à tout point de vue, je suis de plus en plus enthousiaste.»

Écrivez vos suggestions. Le seul fait d'écrire une suggestion exerce une influence beaucoup plus importante que vous pouvez imaginer à priori. En s'extériorisant, en prenant forme, votre pensée prend de la force, de l'autorité. Elle devient un acte. Elle se concrétise. C'est le point de départ de votre action.

Gardez constamment près de vous vos suggestions. Relisez-les souvent. Imprégnez-en votre esprit. Elles feront bientôt partie de votre personnalité profonde.

Les caractéristiques d'une bonne suggestion

- Brève: trop longue, elle n'affecte pas aussi efficacement le subconscient.

- Positive: c'est primordial. Le subconscient fonctionne de manière différente du conscient. Si vous dites: «Je ne suis plus pauvre», c'est le mot «pauvre» qui risque d'être retenu puisque c'est le mot-clé. Vous obtiendrez alors l'effet contraire. Dites plutôt: «Je deviens riche.»

- Progressive: certains auteurs affirment qu'il faut formuler la suggestion comme si nous possédions déjà ce que nous désirons. Ce n'est pas nécessairement inefficace. Seulement, l'esprit conscient y voit souvent une contradiction. Un conflit mental s'ensuit qui risque de compromettre le succès de la suggestion.

Ainsi, si vous répétez: «Je suis riche» ou «J'ai l'emploi idéal», votre esprit risque tout naturellement de percevoir une contradiction surtout si vous êtes actuellement sans le sou et au chômage. Privilégiez plutôt la formule comme: «Je m'enrichis de jour en jour» ou « Je deviens de plus en plus riche»...

Une manière d'éviter ce conflit est de répéter simplement des mots thématiques, sans verbe. Une des plus puissantes associations de mots que vous puissiez utiliser est la suivante:

Succès - Richesse.

Répétez inlassablement ces deux mots. à toute occasion, en tout lieu, le plus souvent possible. C'est le but que vous visez actuellement.

Voici une variante extrêmement puissante de la formule d'Émile Coué: «Tous les jours, à tous points de vue je vais de mieux en mieux et je m'enrichis dans tous les domaines car je multiplie ma valeur par 100.»

Même une répétition mécanique et peu convaincue de ces mots a de l'effet. Cependant, plus vous mettrez d'émotion et de désir dans vos suggestions, plus vous obtiendrez des résultats. Mettez-y du coeur. Si vous désirez quelque chose avec chaque parcelle de votre corps, de votre coeur, vos demandes seront exaucées.

Thomas Edison a dit un jour: «Des années d'expérience m'ont appris qu'un homme qui désire une chose à un point tel qu'il est capable pour l'obtenir de jouer tout son avenir sur un simple coup de dé, est sûr de gagner.»

Personne ne peut devenir riche à votre place. Personne ne peut répéter les formules à votre place. Votre premier geste, votre première action va donc consister en la répétition de ces formules de richesse.

Le meilleur moyen d'arriver à se dépasser, à devenir vraiment riche est là: il faut élargir, mieux encore, faire littéralement éclater votre image mentale. Avec une nouvelle image viendra un nouvel objectif, avec un nouvel objectif, une nouvelle vie. Cela paraît simple. Mais les faits ont toujours confirmé ce principe.

Tous les hommes riches se sont vus riches avant de le devenir.

D'ailleurs, les dix hommes riches (analysés dans ce livre) sans aucune exception, malgré la modestie de leur point de départ, leur absence d'instruction, d'argent, de relation, se sont tous vus riches avant de le devenir. Tous étaient persuadés qu'ils posséderaient un jour une fortune. Et la vie leur a donné, les a récompensés, en fonction de l'image qu'ils avaient d'eux-mêmes et de leur foi dans le succès.

Essayez de définir votre image de vous-même. Comment procéder? Posez-vous quelques questions de base telles que:

- Avez-vous l'impression de connaître plus de succès que d'échecs dans la vie?

- La vie vous paraît-elle un jeu, avec certaines contraintes, bien entendu, mais somme toute assez agréables?

- Quelle rétribution croyez-vous que vaut votre travail?

- Quel travail préféreriez-vous si vous aviez le choix?

- Combien voulez-vous d'argent par année.

- Croyez-vous que vous pourrez un jour disposer de tout l'argent dont vous avez besoin?

- Croyez-vous qu'un jour vous pourrez avoir un métier, une profession, une activité qui vous plaise vraiment et qui, en outre, s'avérera très rémunératrice?

- Croyez-vous que vous avez suffisamment de talent pour réussir tout ce que vous entreprenez?

- Croyez-vous avoir de la chance ou la cultivez-vous suffisamment pour rencontrer le succès?

Pour essayer de découvrir votre image de soi, dites-vous par exemple: «Je deviendrai un homme très riche.» Et analysez vos réactions. Ce n'est qu'un jeu peut-être, mais il peut être très révélateur. Soyez honnête, bien entendu.

Comment vous sentez-vous face à cette affirmation? Vous paraît-elle loufoque? Invraisemblable? Irréalisable? Considérez-vous que vous avez des chances réelles de devenir très riche?

Il y a une adéquation parfaite entre l'image de soi et ce que nous donne la vie, à tous points de vue. Souvenez-vous également que l'image que vous avez de vous peut être améliorée et cultivée presque jusqu'à l'infini.

Cependant, elle peut en tout temps être modifiée, selon vos désirs et vos besoins. Au début, lorsque vous commencerez à vous reprogrammer, lorsque vous choisirez une nouvelle image, vous verrez que vous serez inévitablement influencé par votre ancienne image. C'est tout à fait normal. Le changement se fait par étapes, de manière progressive.

«De tout temps, j'ai eu la conviction que chaque homme bâtissait son propre bonheur et était responsable de ses propres problèmes.» (Ray Kroc)

Votre séance de programmation doit s'accompagner d'une séance de visualisation dirigée, de ce qu'on pourrait appeler une rêverie scientifique. Une fois détendu, et donc plus à même d'influencer votre subconscient, imprégnez-vous d'images très positives. Il n'y a pas de limite à cet exercice. Faites comme si votre objectif était déjà atteint.

Une des raisons de l'efficacité de cette technique est que le subconscient ne fonctionne pas avec les mêmes règles temporelles que l'esprit conscient. En fait, le temps n'existe pas dans le subconscient. Il n'y a pas vraiment de passé ou d'avenir. Tout se passe comme dans un éternel présent.

Votre subconscient est comme un champ de culture régi par ce qu'on appelle la loi de la semence. Cette loi universelle, qui ne souffre aucune exception, est également appelée par certains auteurs la loi de la manifestation. Cette loi est tout simplement l'équivalent dans le monde mental de la loi de la causalité dans le monde physique. Chaque action entraîne une réaction. Dans le monde mental, l'idée est la cause, et le fait, les circonstances extérieures sont l'effet. Ainsi donc, chaque pensée que vous entretenez dans votre esprit tend à se manifester dans votre vie.

Sans doute [les dix hommes que nous avons étudiés] percevaient-ils les obstacles, les problèmes, mais surtout, ils voyaient déjà au-delà, les moyens dont ils disposeraient pour les surmonter.

Ils existe deux sortes de rêveurs. Il y a ceux qui rêvassent, qui laissent libre cours à la fantaisie de leur imagination et se complaisent dans cette rêverie sans jamais chercher à l'inscrire dans la réalité, à lui permettre de s'accomplir. Et il y a ceux qui rêvent de manière réaliste, et progressiste, qui croient à la puissance créatrice de leur subconscient, et en tirent de multiples bénéfices.

Chaque homme riche a commencé par rêver à sa richesse. Chaque artiste a commencé par rêver à son oeuvre. Chaque homme politique a son projet de société. Mais le rêve de ces hommes ne s'est pas arrêté là. Ces hommes ont pris les moyens concrets de les réaliser.

Malheureusement, l'éducation privilégie généralement la partie rationnelle et strictement logique de la pensée, négligeant, trop souvent, son côté intuitif et imaginatif, l'hémisphère gauche du cerveau étant plus sollicité que l'hémisphère droit. Pourtant, rien de grand n'a été accompli sans un rêve à l'origine.

Conservez la certitude que votre subconscient vous donnera toujours la bonne réponse. Comment fait-il pour réaliser ce prodige? Cela demeure un des aspects les plus mystérieux de la vie. Ne cherchez pas à savoir de quelle manière le subconscient parvient à ses fins. Dites-vous simplement que d'une certaine façon, il agit à la manière d'un mécanisme à tête chercheuse. Et il sait ce qui est bon pour vous, pour votre évolution et votre enrichissement. Dès qu'il est programmé positivement, il travaille constamment pour atteindre ses objectifs.

L'art de prendre des bonnes décisions peut s'apprendre

Tous les hommes riches sont d'accords sur ce point: cette capacité est rarement innée et chacun peut l'acquérir et la développer. Cela veut donc dire qu'elle est accessible à quiconque s'en donne la peine et qu'il est possible de la cultiver.

S'habituer à la désapprobation.

Plus vous développerez votre capacité de voir ce qui est réalisable là où les autres ne voient que l'impossible et plus vous passerez pour un original, si ce n'est pour un fou. Car la plupart des bonnes occasions ne sont pas évidentes. En général, elles paraissent mêmes insensées. Dès que vous serez engagé sur le chemin du succès, ne tenez plus compte de ces critiques et commentaires désobligeants.

«Normalement, confesse Jean-Paul Getty sans un certain humour, la plupart des gens que je connais sont en désaccord avec à peu près tous mes projets...»

Pressentir le filon

Pour réussir, ne faites pas ce que les autres font. Les objections de l'entourage ou encore des spécialistes sont souvent appuyées sur des analyses «rationnelles». Mais c'est au contraire en cultivant son flair, son intuition, qu'on peut voir au-delà des analyses rationnelles. D'ailleurs, le secret de la réussite tient essentiellement dans l'art de distinguer entre le possible et l'impossible, de voir le filon là où les autres ne le voient pas ou de le voir avant eux.

Vos amis viendront vous décourager.

Etre naïf comme un enfant

Un enfant, parce qu'il n'a pas encore subi ce que les spécialistes appellent «la phase d'apprentissage», notamment lors de sa scolarité, est moins chargé d'à- prioris, de préjugés et d'idées préconçues: sa vision du monde est encore vierge et spontanée. C'est cette fraîcheur et cette spontanéité qui lui permettent de déceler parfois des éventualités réalisables, là où un esprit plus rationnel, qui analyse plus volontiers, ne percevrait qu'une impossibilité.

Dans la vie des dix hommes que nous avons analysés, peu d'entre eux, à part Jean-Paul Getty, ont poursuivi des études universitaires. Et, d'une certaine manière, c'est toujours leur «ignorance» qui a préservé leur audace et leur enthousiasme.

Plus l'image de soi d'un individu est grande, plus son champ des possibles sera grand et moins il percevra de choses impossibles.

Les projets se nourrissent d'énergie

Ce qui, sur le plan de la réalisation, fera la différence entre le succès et l'échec, c'est la quantité et la qualité d'énergie que vous y investirez. Une idée s'anime, prend corps et devient viable bien souvent par la seule force de l'énergie et de la pensée que vous y mettez.

La dure loi de l'échec

Le défaut majeur dont souffrent la plupart de ceux qui hésitent devant un projet est qu'ils cherchent à identifier tous les obstacles qu'ils rencontrent sans considérer les instruments dont ils disposent pour les vaincre. C'est une méthode paralysante qui ne peut engendrer que l'anxiété. La seconde attitude consiste à chercher pour quelle raison vous pouvez réussir plutôt que d'évoquer tous les obstacles que vous rencontrez.. Bien entendu, il faut peser le pour ou le contre. Mais dans bien des cas, même si dix raisons se rangent du côté du pour, un seul contre suffit souvent à décourager toute tentative.

Débarassez-vous de la peur du changement

Ultimement, il y aura toujours des impondérables.

Agissez dès maintenant! Commencez tout de suite!

Le défaut suprême qui ruine tant d'existences est de différer constamment son action, ses décisions. Il est vrai que des projets gagnent souvent à être accélérés, retardés ou différés. Mais, en général, la meilleure décision c'est encore d'agir tout de suite.

Tous les hommes riches ont démontré la faculté de prendre des décisions rapidement. D'ailleurs, de manière beaucoup plus rapide qu'on ne croit et ce, pour des projets qui impliquaient souvent des sommes considérables d'argent.

Ces hommes si convaincants, si persuasifs une fois qu'il étaient convaincus, se sont en général avérés des gens difficiles à convaincre, que ce soit par des conseillers, des amis ou des chiffres. Ils n'ont bien souvent suivi les conseils de ces derniers que lorsque cela venait confirmer leur idée originale.

Couper les ponts derrière soi

L'analyse des dix hommes les plus riches de cet ouvrage, ainsi que la plupart des gens qui ont connu des réussites spectaculaires, a révélé qu'à un moment ou à un autre de leur existence souvent à plusieurs reprises et généralement à leurs débuts, ils ont coupé les ponts derrière eux, s'interdisant toute retraite. Cette démarche ou cette décision se traduisit de diverses manières dont les plus usuelles étaient soit de quitter un emploi sans savoir ce qui les attendait, soit d'investir tout leur argent dans un projet. Dans les deux situations, en cas d'échec, c'était pour ainsi dire la mort. C'était donc vaincre ou mourir.

En coupant tous les ponts derrière soi, nos demandes à notre subconscient deviennent plus impératives. C'est vraiment une question de vie ou de mort.

C'est l'attente de la programmation qui produit le coup de foudre

Conrad Hilton... était programmé positivement. Son subconscient était orienté vers le succès et le doute ne pouvait prendre pied nulle part. Aussi se fiait-il à son flair et à son intuition, deux facultés qui ne sont en fait que la facilité particulière d'entrer en contact avec un subconscient positif.

D'ailleurs, qu'est-ce que le coup de foudre, sinon cette brusque révélation du subconscient qui signifie que l'objet extérieur, l'occasion ou l'affaire correspond exactement à l'attente de la programmation?

C'est pour cette raison que dès que vous aurez appris à programmer positivement votre subconscient, vous pourrez toujours davantage vous fier à votre intuition, à votre flair.

Remettre au lendemain, cela finit mal

La hâte est mauvaise conseillère, dit le proverbe. Et il y a sans doute du vrai là-dedans. Mais la procrastination, la tendance à continuellement remettre à plus tard, la lenteur d'une décision ont fait sûrement plus de tort que la trop grande rapidité. Si les hommes que nous avons étudiés ont péché par excès, c'est à n'en point douter par un excès de rapidité de décision. Mais c'est ainsi qu'ils sont devenus riches.

«Mon expérience m'a appris qu'un homme qui ne pouvait prendre une décision rapidement, une fois qu'il a tous les éléments en main, n'est pas fiable pour mener à terme une décision qu'il puisse prendre. J'ai aussi découvert que les hommes qui se décident rapidement ont généralement la capacité d'agir avec une ligne de conduite précise dans d'autres circonstances.» (Andrew Carnegie)

La nuit porte conseil, rien n'est plus vrai, et ce, tout simplement parce qu'au cours de la nuit on a aisément accès à son subconscient. Aussi, dormez sur votre problème. Écrivez sur un papier tous les éléments du problème, en vous référant à toutes les données que vous possédez. Alignez les éléments sur deux colonnes: le pour et le contre.

Jouer à pile ou face pour gagner

Tirer à pile ou face? Ce n'est pas sérieux objecterez-vous... Bien entendu, déterminez à votre guise ce que pile et face représentent. Lancez la pièce et maintenant: surveillez votre réaction.

Si la pièce tombe du côté face, que ce côté signifie qu'il faut aller de l'avant avec un projet mais que vous êtes déçu du choix du hasard, c'est que probablement votre subconscient n'y croit pas...

Lorsque les avantages et les désavantages semblent à ce point s'équilibrer, c'est peut-être un signe évident que le projet connaîtra beaucoup de difficultés, que son succès sera peut-être mitigé. Si le projet ne vous enthousiasme pas suffisamment, mieux vaut choisir autre chose.

Une des clefs du succès: savoir dire non

Prendre une décision rapide, c'est aussi savoir dire non rapidement. Cela ne relève pas nécessairement d'un esprit négatif, mais plutôt volontaire et déterminé: tout n'est pas nécessairement valable, sinon, tout le monde serait riche.

Il faut savoir sauter sur l'occasion

Une autre raison pour laquelle il est souhaitable de prendre des décisions rapides est que les bonnes occasions ne sont pas éternellement présentes. Il faut saisir la chance lorsqu'elle passe.

Pour choisir, anticipez le futur

«Rien ne demeure statique ici-bas. J'aime aller à la chasse aux canards où le mouvement est permanent. On peut viser le canard, l'avoir dans sa ligne de mire, il n'interrompt pas son vol. Si l'on veut le toucher, il faut déplacer son fusil. Un comité placé devant une décision importante ne peut pas toujours agir avec la rapidité voulue. Quand il est enfin prêt à appuyer sur la détente, le canard est hors de portée du fusil.» (Lee Iacocca)

Les cinq dernières minutes

Malgré leur audace et leur rapidité de décision, plusieurs hommes à succès ont développé une technique qui consiste à s'accorder un ultime moment de réflexion avant de plonger. Ce peut être une heure, cinq minutes ou même quelques secondes juste avant de donner votre réponse finale.

Pendant ce court laps de temps, révisez un à un tous les arguments. Vérifiez la logique de ces arguments. Et, plus globalement, la manière avec laquelle vous êtes arrivé à prendre votre décision. N'oubliez pas d'écrire ces arguments, si ce n'est déjà fait.

Écrire, c'est comme user d'un révélateur en photographie: sans cela, on ne peut avoir un «portrait» juste.

Choisir le bon moment

Soyez également conscient de votre biorythmie. Que l'on y croie ou non, il est scientifiquement prouvé que chacun traverse au cours d'un mois, d'une année, certains cycles où il est plus ou moins en mesure de prendre de bonnes décisions. Le mieux à faire en ce cas, pour éviter de prendre la mauvaise décision, est de reporter le moment de faire votre choix.

Comment reconnaître le moment idéal?

Le moment idéal n'existe pas, du moins en dehors de l'esprit de celui qui le conçoit. C'est un pur produit de l'esprit. Presque toujours le moment idéal c'est tout de suite. Immédiatement. Si vous voulez réussir, commencez aujourd'hui même. Passez à l'action!

Tenez bon!

Une autre caractéristique des hommes riches est qu'une fois qu'ils ont pris une décision, ils s'y conforment sans jamais y déroger. Envers et contre l'opinion, les circonstances et les obstacles ou les échecs, s'il le faut, tout cela n'est à leurs yeux que provisoire: ce ne sont que des étapes (aussi pénibles soient-elles) conduisant à la victoire finale.

Deux conditions sont essentielles au succès:

1) Prendre une décision rapidement.

2) S'en tenir à sa décision et en établir les étapes pour passer à l'action immédiatement.

Une des clés du succès consiste à trouver ce délicat équilibre entre la persévérance et la souplesse.

S'en tenir à sa décision initiale peut parfois s'avérer suicidaire. cependant, si la plupart des gens ne connaissent pas le succès, c'est qu'ils abandonnent en général trop tôt.

Persévérez

Il a fallu pas moins de quarante-trois essais à l'ingénieur Head pour mettre au point le premier ski métallique. Et ces essais se répartirent sur trois longues années. Si Head s'était arrêté au 42e essai, le ski métallique aurait peut-être fini par voir le jour, mais ce n'aurait pas été cet ingénieur américain qui aurait fait fortune grâce à lui.

Faire la preuve de votre capacité à surmonter les obstacles

Toutes les histoires des grandes réussites sont jalonnées d'échecs. Lorsqu'un homme a fait la preuve qu'il pouvait surmonter tous les obstacles et les échecs avec un calme, une foi inébranlable, on dirait que la vie rend en quelque sorte les armes et que l'argent et le succès affluent subitement, séduits par la puissance de caractère qu'a démontrée l'homme en question.

1% de succès peut compenser 99% d'échecs

Dans son livre à succès (Think and Grow Rich), Napoleon Hill a observé que le succès vient souvent après un échec retentissant, comme si la vie voulait récompenser l'âme intrépide qui a su surmonter un revers aussi cuisant.

Votre intelligence peut causer votre perte

L'acharnement, qui fait défaut à tant de gens, est donc souvent récompensé. Mais il ne faut pas le confondre avec un entêtement stupide et suicidaire. Il faut savoir s'adapter.

Adaptez-vous rapidement aux situations nouvelles

En affaires, il a été démontré que la capacité de s'adapter rapidement est une des meilleures clés du succès et qu'il fallait privilégier pragmatisme et la méthode par essai aux dépens de l'idéalisme ou du dogmatisme.

Le processus de décision doit s'accommoder, malgré sa fermeté, d'une sorte de réajustement constant vers une plus grande vérité, vers un succès plus grand.

Prenez résolument le parti de l'action

La meilleure attitude à adopter face aux erreurs, d'ailleurs partagée par les dix hommes riches, est d'avoir en horreur le fait de vous tromper, de faire une erreur, avant de la commettre.. Acceptez l'erreur après l'avoir faite. Mais essayez tout pour l'éviter.

Prenez résolument le parti de l'action. Malgré la possibilité d'erreur, toujours présente, la loi des grands nombres favorise celui qui fait beaucoup d'essais. Le succès des essais fructueux compensera largement les pertes légères occasionnées par les échecs. Chaque échec vous rapproche du succès.

Oubliez vos échecs!

Une des facultés indispensables au succès (comme les échecs sont inévitables en cours de route), est de cultiver l'art subtil d'oublier ses échecs et de se tourner résolument vers l'avenir. Ceux qui n'arrivent pas à tourner la page restent souvent paralysés par le spectre de leurs anciennes erreurs.

Tous les gens riches sont passés par des phases d'échec, parfois très longues, mais ils ne s'y sont pas arrêtés! Il ne faut pas se retourner, ni s'attarder sur son passé. Le succès est devant vous!

Mais retenez bien les leçons de vos échecs

Chaque échec contient un enseignement précieux. Vous apprendrez davantage d'un échec que d'un succès. Vous vous remettrez sainement en question, vous analyserez vos idées, vos méthodes, vos conceptions, et vous en tirerez souvent grand profit. Il n'y a pas de honte à commettre une erreur. Ce qui est très dommage en revanche, c'est de commettre deux fois la même erreur. Ayez une saine conception de l'erreur. Si vous avez bien analysé les raisons d'un échec, elles vous conduiront encore plus sûrement vers le succès.

«L'horreur de l'échec a toujours fait partie de mon tempérament et a même été, je crois, l'un des principaux moteurs de mon existence... Ce n'est pas que j'aime le succès pour le succès, mais lorsque je me suis engagé dans une affaire quelconque, une espèce d'irrésistible dynamique intérieure me pousse à tout faire pour aboutir à une conclusion satisfaisante. Dans la plupart des domaines où je me suis engagé, et dans la plupart de mes entreprises, je n'ai connu, en général, que du succès. Et quand ce n'était pas le cas, je m'arrangeais de mon mieux pour que les erreurs que je venais de commettre ne se reproduisent pas.» (Jean-Paul Getty)

[Getty] prenait une longueur d'avance sur ses concurrents et mettait en oeuvre un principe qui ne peut que conduire au succès: rassembler une somme de connaissances sur un domaine précis pour le maîtriser à fond, tout en orientant son énergie mentale vers le but à atteindre!

L'argent doit être considéré non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen.

«Un autre secret est de ne jamais déléguer son autorité, sauf pour ce qui est strictement administratif.» (Getty)

«Si vous voulez qu'une chose soit bien faite, faites-la vous-mêmes, disait Benjamin Franklin. Je fais tout moi-même!»

«L'homme d'affaire qui va à contre-courant de l'opinion prépondérante doit s'attendre à être contrecarré, tourné en dérision et maudit. C'est ce qui fait ma richesse!» (Getty)

«Personnellement, et quels que puissent être mes autres qualités et défauts, avouera-t-il, je n'ai jamais su être conformiste, c'est-à-dire que je n'ai jamais su me plier à ce que je définirais comme une certaine sagesse conventionnelle. Il m'a plus d'une fois été donné de constater qu'il n'y avait rien de plus suspect, de plus faux que cette sagesse conventionnelle. Et cela dans tous les domaines... Je ne me suis jamais cru obligé de faire ceci ou cela pour me conformer au modèle commun et je me suis toujours senti assez libre et fort pour déboulonner les statues et tenir des propos iconoclastes.» (Getty)

Getty affirme aussi: «Je range les hommes dans quatre catégories:

Dans un groupe se trouvent ceux qui travaillent le mieux lorsqu'ils le font entièrement pour eux-mêmes et qu'ils opèrent leur propre entreprise. de tels hommes ne désirent être employés par personne. Ils souhaitent être entièrement indépendants.

Ensuite, il y a les hommes qui, pour de nombreuses raison, ne désirent pas se lancer dans les affaires à leur compte, mais qui obtiennent les meilleurs et les plus remarquables résultats lorsqu'ils sont employés par d'autres et qu'ils participent au profit de l'entreprise.

La troisième catégorie compte les individus qui ne visent qu'à être des employés salariés, qui sont réticents à prendre des risques et qui travaillent mieux lorsqu'ils sont employés par d'autres et qu'ils bénéficient de la sécurité d'un salaire.

Finalement, il y a ceux qui travaillent pour les autres et ne sont motivés par aucun besoin ni désir de réaliser un projet. Ils se contentent de ce qu'ils ont et ne veulent en rien tenter quelque action qui nuirait à leur sécurité.

Que vous aimiez ça ou non, il y a une chose qu'on nomme la mentalité du millionnaire. Il y a une manière de penser qui conduit un individu en avant des autres sur la voie du succès. Brièvement, la mentalité du millionnaire est toujours et avant tout consciente des coûts et est orientée vers la réalisation des profits. Elle est susceptible de se trouver chez les gens de la première catégorie. Se trouve rarement chez les individus du troisième groupe et totalement inexistante chez les hommes de la quatrième catégorie.»

À vous de décider dans quelle catégorie vous voulez vous classer. Il ne tient qu'à vous de prendre votre destinée en main. Dites-vous que l'homme, à la différence des autres espèces, possède un fabuleux privilège: celui de choisir!

Le meilleur remède contre la peur, c'est l'action.

Si vous voulez réussir, soyez différent des autres. Soyez vous-mêmes. Osez affirmer votre personnalité véritable. N'oubliez pas que vous êtes unique. Dès que vous vous conformez, vous étouffez, vous niez votre personnalité profonde.

«C'était le genre d'homme (Howard Hugues) qui renversait toutes les données enseignées à Harvard. Toutes les règles, sauf celle préconisant qu'à la fin vous devez faire de l'argent.»

«Je crois que si deux de mes cadres pensaient de la même manière, l'un des deux serait superflu.» (Ray Kroc)

«On découvre généralement que, si on facilite les choses pour les gens, on gagne leur sympathie.» (Aristote Onassis)

Savoir écouter les autres

Un trait de caractère qui permit à Onassis de réussir: il savait écouter. Certes, il est important de savoir parler. Et même de bien parler. Or, la plupart des hommes riches ont su comprendre les vertus d'une écoute attentive. On apprend énormément de choses en écoutant, non seulement sur ce que sait son interlocuteur, mais sur ce qu'il est.

«Tous ceux qui l'approchaient (Onassis) intimement étaient surpris par ce don qu'il possédait. Lorsqu'ils se trouvaient en présence de l'armateur, celui-ci leur donnait l'impression qu'il leur attribuait une valeur exceptionnelle.»

«Ce jeune homme charmant qui savait si bien mettre en scène, jouer sur tous les registres pour séduire, calquait son attitude sur celle de son interlocuteur.»

Il faut voir là une forme d'empathie cette faculté de se mettre à la place de l'autre » et un intérêt sincère pour l'humain, comme d'ailleurs pour tous les sujets, car Onassis fit preuve, tout au long de sa vie, d'une curiosité inlassable, servie il est vrai par un mémoire apparemment phénoménale. On le comparait souvent à un véritable ordinateur, mais s'il retenait si bien, c'est qu'il avait su développer sa faculté d'attention au maximum.

Un immense pouvoir de persuasion

Tout ceux qui ont approché Onassis ont reconnu son immense pouvoir de dissuasion et furent tous saisis par la conviction qu'il n'improvisait pas, mais au contraire possédait ses dossiers à la perfection.

Un de ses secrets: la préparation

«Ce soir, j'étais sur le pont et je découvris un grand secret, peut-être celui de sa réussite à savoir qu'avant de se rendre à un rendez-vous d'affaires, Monsieur Onassis se pose à haute voix toutes les questions qu'il pourrait avoir éventuellement à résoudre. Cette nuit, pendant deux heures, il s'est interrogé inlassablement. Il a répondu exactement comme s'il avait un auditoire en face de lui. Parfois, il répondit après plusieurs minutes de réflexion ou bien rapidement, ou bien en faisant semblant de se mettre en colère. J'ai compris que, lorsqu'il se présente quelque part pour traiter une affaire, tout comme un comédien, Monsieur Onassis répète son texte et essaie de deviner celui de ses partenaires à l'avance.»

Les 10 recettes du succès d'Onassis

Plusieurs suggèrent que pour être riche, il faut faire comme si on l'était déjà, de manière à impressionner favorablement les autres.

1) Prenez soin de votre corps. Soyez aussi bon que possible. Ne vous souciez pas des incidents. Regardez-moi. Je n'ai rien du Dieu grec, mais je n'ai pas perdu mon temps à pleurer sur les aspects disgracieux de ma personne. Souvenez-vous que nul n'est aussi laid qu'il le croit.

2) Mangez modérément; quand vous avez une étude urgente à faire, évitez les mets trop riches et les vins. Passer plusieurs heures à table, alors que le travail accapare déjà votre temps, est encore le meilleur moyen de raccourcir votre existence.

3) Attendez que vienne le soir et ne festoyez qu'une fois vos cogitations accomplies. Savourez alors un bon repas, en compagnie d'amis, et à table, évitez d'aborder les questions d'affaires.

4) Prenez l'exercice nécessaire et maintenez-vous en bonne forme. La pratique du yoga de base est recommandée, autant pour l'esprit que pour le corps. Si vous pouvez faire du judo pendant une heure ou deux par semaine, ce sport vous débarrassera de tous vos complexes.

5) Gardez le teint bronzé, même si pour cela vous utilisez une lampe. Pour la plupart des gens, le bronzage hivernal signifie que vous revenez des endroits ensoleillés et pour tous le soleil signifie l'argent.

6) Une fois que vous avez soigné votre apparence extérieure, choisissez un mode de vie brillant. Élisez domicile dans une belle maison, même si vous logez sous les toits; vous côtoierez des gens huppés dans les couloirs et dans les ascenseurs. Fréquentez aussi les cafés élégants, quitte à boire votre consommation à petites gorgées. Vous apprendrez vite que la solitude guette ceux qui arrivent à gagner beaucoup d'argent.

7) Si vous êtes à court, faites un emprunt. Ne demandez jamais une petite somme. Demandez des fonds conséquents et remboursez-les toujours, de préférence au plus tôt.

8) Ne confiez vos ennuis à personne et laissez les autre croire que vous vous amusez énormément.

9) Ne dormez pas trop longtemps; à votre réveil, vous pourriez vous dire que vous avez échoué. Trois heures de moins par nuit pendant une année vous donneront un mois et demi de plus pour réussir.

10) Si vous aspirez au succès, ne perdez pas de temps à étudier les réussites des autres; il est plus intéressant de vivre sa propre vie que de s'attarder sur ce que les tiers ont entrepris.

Dans son ouvrage Les Milliardaires, Max Gunther note:

«Il est remarquable de constater combien peu, parmi les très nantis, sont allés au collège ou même à l'école secondaire. Clement Stone a laissé tomber les études estimant qu'elles n'avaient rien à voir avec le but qu'il s'était fixé: celui de faire de l'argent. Howard Hugues, qui avait le temps et tout l'argent nécessaires pour fréquenter les collèges, en rejeta l'idée, considérant qu'il perdrait là quatre ans. William Lear n'atteignit même pas l'école secondaire. si l'existence de ces hommes ne permet pas d'en dégager une quelconque vérité générale, il semble pourtant qu'on y découvre une vérité: en Amérique, l'école classique n'enseigne rien ou très peu de choses quant à la façon de bâtir une fortune.»

Dans Les Riches et les super riches, on peut lire:

«Les éducateurs qui prônent comme il se doit les bienfaits de l'instruction tentent désespérément de prouver à l'aide de statistiques que, dans l'ensemble, les individus instruits peuvent prétendre à des salaires plus élevés que les ignorants. Cette affirmation est exacte lorsqu'il s'agit des cadres moyens d'une entreprise dont les opérations complètes exigent un personnel hautement qualifié. En ce cas, les rémunérations varient proportionnellement aux responsabilités et à la productivité de chacun. Mais rien n'est moins vrai en ce qui concerne les détenteurs de grosses fortunes. L'instruction peut être au contraire un sérieux handicap pour qui veut devenir millionnaire.

Les scrupules constituent un obstacle presque infranchissable pour l'apprenti millionnaire qui, en toute circonstance, doit se montrer opportuniste. Cependant, aussi ambitieux soit-il, si pendant des années il a pris l'habitude de rédiger des compte-rendus fidèles, de faire des traductions exactes et des expériences de laboratoire minutieuses, son tempérament est inévitablement marqué par cette discipline. S'il se lance à la conquête de la fortune dans un monde où les contre-vérités hypocrites, les promesses fallacieuses sont monnaie courante, il lui faudra adapter son comportement au milieu dans lequel il évolue. Même s'il réussit, le processus de cette adaptation le met en état d'infériorité vis-à-vis des ignorants qui n'ont pas à gaspiller leur énergie en efforts de ce genre et s'emparent de tout ce qui est à leur portée sans la moindre gêne.»

Si beaucoup d'hommes riches n'ont guère fréquenté les bancs de l'école, par contre, tous, sans exception, sont devenus des spécialistes dans leur domaine.

«L'homme qui désire se lancer en affaires à son compte devrait choisir un domaine qu'il connaît et qu'il comprend bien. Évidemment, il ne sait pas tout ce qu'il y a à saisir dès le début, mais il ne devrait pas commencer avant d'avoir acquis une bonne et solide connaissance de l'affaire choisie.» (Getty)

Cette règle ne doit pas s'appliquer avant mais également pendant toute la carrière d'un individu.

Vivre dans un état de curiosité permanent.

L'individu qui veut réussir doit vivre dans un état d'éducation permanente, chercher à apprendre constamment davantage dans son domaine.

En savoir le plus possible, une règle absolue

En savoir le plus possible dans son domaine, devenir le meilleur est une règle absolue. C'est la forme d'éducation des hommes riches. D'ailleurs, la plupart des entrepreneurs à succès, contrairement à certains dirigeants d'une formation plus académique, n'ont pas peur de mettre la main à la pâte, comme on dit, de se salir les mains, de descendre sur le terrain.

Leur volonté de tout savoir de leur domaine a dans plusieurs cas pu paraître excessive, voire maniaque. Mais c'est pourtant cette détermination à aller en profondeur, à prendre note des moindres détails, qui a bien souvent assuré leur succès. Car le succès tient souvent à une foule de petits détails que les gens qui ne réussissent pas trouvent insignifiants, ou ne remarquent même pas.

Tous des maniaques du détail

L'éducation actuelle a malheureusement souvent tendance à produire des gens sur-spécialisés. Or, aucun des hommes les plus riches n'est assimilable à un sur-spécialisé. Chacun connaissait ou s'efforçait de connaître tous les aspects de son domaine.

«J'obtenais des mauvaises notes à l'école. Cela ne me causait pas beaucoup de peine. Mon univers tournait ailleurs, entre les engins, les moteurs et les vélos.» (Soïchiro Honda)

«J'ai compris... que le miracle (apprendre à nager seul) résidait dans ma volonté et dans mes tentatives malheureuses, et que ce n'est qu'à force de boire le bouillon, que j'avais appris à nager. Croire profondément en quelque chose permet à chacun de trouver en soi une force immense, et de se surpasser.»

Napoléon a considérablement marqué le jeune Honda. Il en avait appris l'existence par son père, mais il ne disposait que de peu de détails sur lui.

«Au physique je l'imaginais comme un homme aussi grand et fort que le méritaient sa puissance et sa renommée. Lorsque plus tard, j'ai appris, en lisant mes livres d'histoire, qu'il était de petite taille, je n'ai pas été déçu. Je ne suis moi-même pas très grand et je trouvais évident qu'on ne mesure pas la grandeur d'un homme à sa taille physique, mais à ses actes, à l'empreinte qu'il laisse dans l'histoire des hommes.»

«J'avais compris que Napoléon était d'une origine modeste, que probablement sa famille vivait de manière très pauvre. Il n'était donc pas nécessaire de naître noble ou riche pour réussir dans la vie. D'autres qualités donnaient aussi le droit au succès. Le courage, la persévérance, le goût rêveur de l'ambition.»

«Ce que j'ai le plus retenu de cet homme, c'était une sorte de morale, de philosophie, qui guida toutes les orientations futures; celles du petit étudiant de famille pauvre, qui réussit à narguer les rois et à clamer la révolution pour dominer l'Occident tout entier, et j'allais, un jour, moi aussi, devenir comme Napoléon, petit et célèbre. Napoléon, mon cher Napoléon, le modèle de toutes mes ambitions enfantines, parce que nous avons chacun notre droit de garder des rêves fous.»

«Quand je fais le bilan provisoire d'une vie, je mesure combien les rencontres ont de l'importance, comme elles valent plus que toutes les inventions de machines, parce qu'elles nous permettent de multiplier notre regard sur les choses et de nous associer à mille expériences différentes qu'autrement nous n'aurions pas connues.»

Au cours des années, Honda a dégagé les grands principes de sa réussite qu'il a pris soin de consigner dans ses mémoires:

1) Toujours agir avec ambition et jeunesse.

2) Respecter les théories saines, trouver les idées nouvelles et employer notre temps pour le meilleur rendement.

3) Prendre plaisir à notre travail et en rendre les conditions agréables.

4) Constamment rechercher une cadence harmonieuse du travail.

5) Toujours avoir à l'esprit la valeur de la recherche et de l'effort.

 

Fixez-vous un objectif précis, un montant et un délai pour l'atteindre. Les gens qui échouent n'ont jamais d'objectifs précis.

Le secret pour travailler moins

Celui qui a un objectif précis et qui met en marche le plan pour l'atteindre, le réalise toujours. Pour quelle raison? La théorie du subconscient nous en donne la solution. En fait, un objectif est une manière, et sans doute la plus simple et la plus efficace, de programmer son subconscient. C'est une sorte de mot de passe, indispensable, pour entrer dans le monde du succès. Cet objectif précis, comprenant un montant défini et un délai pour l'atteindre, devient un ordre pour votre subconscient. C'est la commande que vous lui passez. Si vous le faites correctement, vous obtiendrez à coup sûr ce que vous lui demandez.

Et savez-vous le plus beau de l'affaire? Non seulement vous ne travaillerez pas forcément plus pour atteindre cet objectif, mais peut-être travaillerez-vous encore moins, surtout si vous êtes de ceux qui travaillent beaucoup et n'ont pas l'impression de récolter les fruits légitimes de leurs efforts.

Comprenez-nous bien. Il faut en général travailler dur et, souvent même, très dur pour réussir. Mais on peut travailler moins et avoir des résultats supérieurs. Et on peut travailler un nombre d'heures égales à ce que l'on a toujours fait et multiplier ses résultats. Encore une fois, le secret tient dans l'objectif.

Matérialisez votre objectif

«La discipline à laquelle on s'astreint en écrivant les choses est le premier pas vers la réalisation. On peut dans la conversation esquiver les problèmes en demeurant dans le vague, souvent même sans s'en rendre compte. Mais lorsqu'on couche ses idées sur papier, on est tenu de se pencher sur les détails. Il est ainsi plus difficile de s'abuser... ou d'abuser autrui.» (Lee Iacocca)

Un but précis et matérialisé est le point de départ de tout succès.

L'obsession magnifique

Faites de votre objectif ce que certains auteurs ont fort joliment appelé votre obsession magnifique. Écrivez votre objectif à plusieurs endroits. Gardez-le bien en vue. Et surtout, gardez-le constamment `à l'esprit. Un grand principe de l'esprit affirme que l'énergie va où va la pensée. En vertu de ce principe, en pensant constamment à votre objectif, et en faisant une sorte d'idée fixe, toutes vos énergies (et il en est d'insoupçonnées) concourront à vous conduire au succès. Mieux encore, grâce au travail mystérieux de votre subconscient, les circonstances et les gens vous aideront de manière nouvelle, et au début surprenante, à atteindre votre objectif. L'objectif est comme une loupe. Il focalise vos énergies en un point. Et le feu du succès ne tarde pas à s'embraser.

Cette idée fixe, que certains auteurs appellent aussi monoïdéisme permet non seulement de décupler votre énergie et votre coefficient de réussite, mais il vous protège en plus contre un mal très grave et infiniment pernicieux: l'éparpillement. Tous les hommes riches ont été habités par une idée fixe, et c'est cet objectif unique qui les a infailliblement conduits au succès.

Tout ce qui contribue à vous rapprocher de votre objectif doit être encouragé.

On pourrait illustrer la vie de Walt Disney d'une maxime valable pour tous les domaines de la réussite humaine:

Travailler avec acharnement, persévérer pour réussir et surtout, avoir une obsession magnifique.

«Pour s'imposer dans une spécialité, il faut d'abord y entrer coûte que coûte!» (Walt Disney)

«Je compris que pour nous imposer définitivement, il nous fallait avoir des collaborateurs que nous aurions formés nous-mêmes.»

Maximum deux objectifs

Méfiez-vous, ne vous fixez pas trop d'objectifs à la fois. Vous risquez l'échec.

Devenez l'architecte de votre vie et ne laissez plus les circonstances ou les gens en décider autrement.

«La règle d'or de la réussite, c'est l'expansion!» (Rockefeller)

«L'aptitude à manier les gens est une denrée qui s'achète comme le sucre et le café, et cette aptitude, je la paye plus cher que tout autre au monde.» (Rockefeller)

«Je crois que le pouvoir de l'argent est un don de Dieu... à développer et à utiliser de notre mieux pour le bien de l'humanité. Ayant reçu ce don en partage, je crois de mon devoir de faire de l'argent, toujours plus d'argent, et d'utiliser cet argent pour le bien de mes semblables en écoutant la voix de ma conscience.»

Comment disposer d'une année de treize mois

Si vous n'avez pas l'habitude de travailler très dur procédez par étapes. Augmentez progressivement votre rythme. Au début, essayez de travailler seulement une heure de plus par jour. Vous n'en mourrez pas. Au bout d'une semaine, vous aurez accumulé cinq heures de plus pour réussir.

Au bout de l'année vous aurez accumulé 250 heures supplémentaires en direction du succès. Dans une semaine de travail normale, il y a 40 heures. En gagnant 250 heures, vous aurez gagné plus de 6 semaines. Votre nouvelle année comportera donc 58 semaines au lieu de 52. Imaginez maintenant que vous travaillez 2 heures de plus par jour. Vous aurez gagné en un an 500 heures.

Que le succès devienne chez vous une habitude

Dans votre habitude du succès, restez aux aguets. N'hésitez pas à vous remettre régulièrement en question, et à réviser votre plan d'action. C'est là une des clés du succès. Cherchez toujours à améliorer votre compétence. Ne vous croyez jamais en possession de la vérité absolue. Revoyez vos méthodes, perfectionnez-les constamment.

Comment travailler trois fois plus vite

C'est bien de travailler une heure ou deux de plus par jour, mais ce qui est encore plus profitable, c'est d'augmenter directement sa productivité, de faire en une heure ce qu'on avait l'habitude de faire en plusieurs heures. Le secret pour accroître ainsi son efficacité est double. Il consiste d'une part dans l'établissement de délais différents (lisez: plus courts) et dans une concentration accrue.

Commençons par le premier point. Des études scientifiques conduites par des psychologues ont démontré que le temps nécessaire pour accomplir une tâche donnée est largement compressible, c'est-à-dire qu'il peut être considérablement réduit jusqu'à une limite raisonnable et ce, sans que la qualité soit aucunement sacrifiée. Il a même été prouvé que dans plusieurs cas la qualité s'en trouvait accrue.

Utilisez les pouvoirs de la situation d'urgence

Les études effectuées sur un vaste échantillon de sujets démontrent également le principe suivant:

L'individu moyen est porté à utiliser tout le temps qui lui est alloué pour accomplir une tâche même s'il pouvait s'en acquitter plus rapidement, si une situation d'urgence se présentait.

Si vous voulez faire en une heure ce que vous faites généralement en trois heures, faites exactement comme si vous n'aviez qu'une heure pour le faire. En d'autres mots, créez un état d'urgence artificielle, comme si vous n'aviez pas le choix. Ainsi, vous donnez un ordre à votre subconscient. Faites-en l'expérience, vous serez étonné des résultats.

La manière pour Balzac de se mettre en état d'urgence et de créativité supérieure était de promettre des manuscrits à des éditeurs à des dates quasi-impossibles. Ainsi, il arriva à écrire des chefs-d'oeuvre de trois cents pages en deux semaines. Il y a évidemment une grande part de talent et de métier, mais ne faites pas l'erreur de vous sous-estimer comme vous l'avez probablement déjà fait depuis trop longtemps. Vous pouvez le faire dès que vous voulez le faire et que vous l'essayez.

Howard Hugues travaillait personnellement aux films, passant de la rédaction du script à la direction du tournage, parfois pendant 24 heures d'affilée. Je n'ai jamais vu un homme capable d'une telle concentration...

Comment développer votre concentration

Répétez, de préférence le soir, au cours de votre séance quotidienne d'auto-hypnose, la formule suivante, ou une formule que vous aurez adaptée:

«La puissance de ma concentration s'améliore de jour en jour. Je peux ainsi accomplir toutes mes tâches plus rapidement et plus efficacement.»

Exercice de concentration

Dessinez un point noir de quelques centimètres de diamètre sur un carton, et accrochez-le au mur, ou posez-le sur le plancher, devant vous. Asseyez-vous confortablement, respirez lentement, et fixez ce point, en essayant de ne pas ciller des yeux. Au bout d'un certain temps vous éprouverez des picotements au niveau des yeux, des larmes les baigneront. Fermez les yeux puis ouvrez-les à nouveau et recommencez. Ne vous inquiétez pas, cet exercice n'est aucunement dommageable pour les yeux. Au contraire, il renforce le nerf optique et peut contribuer à guérir certaines maladies oculaires. En outre, il confère aux yeux un éclat magnétique. Cet éclat magnétique vous permettra d'exercer un charme nouveau sur les gens qui vous entourent et vous conférera une autorité naturelle.

Commencez par faire cet exercice quelques minutes, deux ou trois minutes, par exemple, puis augmentez-en progressivement la durée. La première semaine, vous pouvez vous rendre jusqu'à cinq minutes. Quand vous atteindrez une vingtaine de minutes, votre concentration sera excellente. Pour occuper utilement votre pensée pendant cet exercice, répétez-vous une de vos formules d'autosuggestion préférée.

Pour peu que vous ayez consacré quelques minutes à l'exercice, vous sentirez un progrès notable dès la première journée. Les effets de cet exercices sont multiples et paraissent mystérieux, surtout si l'on considère sa simplicité.

Les résultats parleront d'eux-mêmes. Le premier est évidemment un accroissement remarquable de votre concentration. Vous pourrez vous concentrer plus efficacement, et plus longtemps.Vous ferez aisément en une heure ce que vous mettiez trois heures à faire. Et vous le ferez mieux. Avec plus de précision et de netteté. Cet exercice améliore la mémoire, à partir de laquelle le raisonnement opère. Une autre conséquence notable de la concentration accrue est que vous améliorerez considérablement votre présence d'esprit. La réplique juste, celle qui jusque-là vous venait à l'esprit trop tard, vous viendra à présent au bon moment et tout naturellement vous serez plus apte à saisir au vol une occasion au lieu de la laisser passer, comme cela vous est peut-être trop souvent arrivé auparavant.

En outre, cet exercice permet de développer considérablement l'intuition, si utile en affaires. Certains prétendront qu'ils n'ont pas le temps de consacrer une vingtaine de minutes à cet exercice, qu'il est du reste conseillé de faire le matin, au réveil, pour «réchauffer» le «muscle» de la pensée. C'est faux. Complètement faux. Vous ne tarderez pas à vous en convaincre. Plus vous aurez de besogne à abattre dans une journée, plus vous sentirez la nécessité de faire cet exercice. À la limite, c'est quand vous n'avez vraiment pas «une minute à vous» comme on dit qu'il est impératif de prendre quelques instants pour cet exercice de concentration.

Pour décupler encore votre concentration

un dernier point pour compléter ce que nous venons de dire. Si l'on y regarde de près, le degré de concentration que l'on manifeste dans une activité donnée est directement proportionnel au plaisir qu'on y prend.Prenez l'exemple d'un film ou d'un livre qui vous passionne, ou encore la fascination amoureuse. Dans toutes ces situations, votre niveau de concentration est élevé, vous êtes absorbé, au point que vous vous sentez souvent littéralement hypnotisé. Pour quelles raisons? Parce que ces activités vous plaisent, vous passionnent.

Comme la concentration est la clé du succès, et qu'on est concentré dans l'exacte mesure du plaisir qu'on tire d'une activité, si l'on veut réussir, il faut donc faire ce qui nous plaît.

Ces considérations étant faites, on ne saurait trop insister sur l'importance de se fixer un but. Rares sont les gens qui le font. En fait, 98% des gens pèchent par ce défaut...

Une fois que vous vous êtes fixé un objectif, persévérez jusqu'au succès! Celui qui est profondément convaincu qu'il réussira, malgré tout, en dépit de la désapprobation de son entourage et des échecs répétés, celui-là finira toujours par triompher.

Il faut que vous cultiviez en vous la persévérance et surtout l'habitude de considérer que tout échec n'est que provisoire. Il n'est qu'une étape, un pas qui vous conduira infailliblement au succès, à condition, bien sûr, que vous ne vous arrêtiez pas en chemin.

«Je ferai toujours un pas de plus. Si cela ne sert à rien, j'en ferai un autre, puis encore un autre.» En réalité, un pas à la fois, ce n'est pas très difficile.

Le grand sage chinois Lao Tseu a dit: «Un voyage de mille pas commence par le premier pas. Le succès se trouve parfois au millième pas, mais vous n'êtes peut-être plus qu'à quelques pas de là. Ne faites pas l'erreur de vous arrêter au 999e pas, à un pas du succès.»

Le succès vient souvent après une série d'échecs ou un échec retentissant

Plusieurs artistes ont d'ailleurs connu une gloire soudaine après avoir traversé des périodes fort sombres. Ainsi en fut-il par exemple de Picasso qui, quelque temps avant d'être révélé au public grâce à l'américaine Gertrude Stein dont il fit le portrait, traversa une période de découragement telle qu'il alla jusqu'à jeter des toiles, car il n'arrivait à les placer chez aucun marchand. Oeuvres malheureusement perdues pour la postérité, sans compter celles que Picasso brûla pour se chauffer, dans les temps durs.

À sa mort, une première estimation des experts établit sa fortune a 750 millions de dollars. Mais une évaluation plus approfondie aboutit à une conclusion différente: Picasso valait 1 200 000 000 de dollars.

Comme Picasso, véritable Protée d'une énergie inépuisable, peignait parfois trois tableaux en une seule journée, il pouvait gagner quotidiennement entre 150 000 et 450 000 dollars.

Maintenant que vous savez que le succès est comme un chêne abattu par le bûcheron après avoir donné des centaines de coups de hache avant que l'arbre ne tombe finalement vous pouvez le voir, lui aussi, mais avec les yeux de votre esprit. C'est tout aussi efficace. Par les yeux de votre esprit et de votre coeur vous devez croire en votre succès, avec la plus absolue conviction, et vous le verrez bientôt jaillir sous vos coups répétés.

Les échecs, les obstacles, forgent votre caractère. En ce sens, ils sont profitables. Plus votre caractère sera fort mieux vous forgerez votre destinée.

N'acceptez jamais un «non» comme une réponse définitive

Celui qui est doté de la mentalité de l'homme riche n'accepte jamais un «non» comme une réponse définitive, qu'il lui vienne des circonstances ou d'un individu. Il connaît les vertus secrètes de la patience.

Quelqu'un qui travailla pour le milliardaire Andrew Carnegie raconte que lorsqu'il lui demanda sa première promotion, ce dernier lui répliqua:

«Si vous voulez de tout votre coeur, ce que vous me demandez, il n'y a rien que je puisse faire pour vous empêcher de l'obtenir.»

Il ne faut pas avoir d'inhibition au sujet de l'argent

«On dit qu'il n'y a pas que l'argent qui compte. C'est vrai et, pourtant, ça compte tout de même un peu lorsqu'on veut se lancer dans la vie et qu'on n'a pas un sou vaillant en poche. Croyez-moi, je sais de quoi je parle.»

«L'habit ne fait pas le moine, mais il aide beaucoup lorsqu'il s'agit d'un homme d'affaires.» (Thomas Watson)

Lors de son apprentissage:

«Je ne sais que répondre aux clients qui refusent catégoriquement de faire l'achat d'une caisse enregistreuse, je perds tous mes moyens» confia Watson à Range, chemin faisant.

«Regarde bien comment je vais m'y prendre, lança alors Range. Il suffit de sourire, de gagner la confiance du client et de dire: je sais bien que vous n'achèterez rien et c'est pour cela que je suis venu vous voir. Si j'étais certain de vous vendre une caisse enregistreuse, je serais venu du bureau avec un appareil sous le bras. Si je suis ici, c'est pour savoir pourquoi vous ne voulez pas acheter une caisse enregistreuse.»

Watson confia à ce sujet beaucoup plus tard:

«C'est John Range qui m'a appris l'importance du mot pourquoi.»

«Faites chaque jour plus d'efforts. Il y aura toujours des lendemains qui vous apporteront bien des satisfactions et beaucoup d'argent.»

Motiver les gens, c'est le secret

Watson aimait les slogans, et y recourait d'ailleurs fréquemment au cours des réunions de motivation de ses équipes de vendeurs. En voici quelques-uns. Ils paraîtront peut-être banals; ils ont pourtant permis à Watson de devenir l'un des plus grands administrateurs de son époque; «Vendre et servir», «Visez haut», «Le temps perdu ne se rattrape pas», «Il ne sert à rien d'enseigner si personne n'est là pour apprendre», «L'inertie n'existe pas», «On ne doit jamais se dire satisfait», «Les erreurs de jugement sont pardonnables», «Nous vendons d'abord des services.»

L'une des devises favorites de Watson est la suivante:

«Lisez, écoutez, discutez, observez, réfléchissez»

«Nous avons des idées différentes et des tâches différentes, mais lorsqu'on fouille un peu, on se rend compte que notre organisation (IBM) repose sur une seule chose: l'individu.»

«Faire des affaires consiste à diriger des activités humaines.» (Getty)

«Persévérez. Rien au monde ne peut remplacer la persévérance. Le talent ne le fera pas; rien n'est plus commun que des ratés ayant du talent. Le génie ne le fera pas; le génie sans récompense est presque un proverbe. L'éducation ne le fera pas; le monde est rempli d'épaves éduquées. Persistance et détermination seules sont omnipotentes.» (Watson)

Le temps est un grand magicien. Il y a toujours des lendemains. Chaque étape vous rapproche de la victoire. Chaque circonstance contraire recèle le ferment d'un bénéfice et d'une chance souvent beaucoup plus grands.

D'innombrables succès, nous l'avons vu, surviennent au cours de l'extra mile.

Mais l'extra mile a un autre sens, beaucoup plus subtil. Il recouvre un grand principe de la réussite, en général méconnu. Il pourrait s'énoncer comme suit: pour progresser dans son travail, pour avoir une augmentation, une promotion lorsqu'on est salarié, pour gagner la faveur du public et de la clientèle lorsqu'on est à son compte, il faut s'efforcer constamment d'en donner plus que ce que pour quoi on est payé. C'est pour cette même raison que le salarié qui ne fait pas davantage que ce que pour quoi il est payé ne mérite tout simplement pas d'augmentation de salaire.

La loi du retour

En fait cette loi est bien simple, il est surprenant qu'elle soit si méconnue du public. C'est la loi du retour. On reçoit ce que l'on donne.

Ceux qui donnent peu reçoivent peu. au travail comme ailleurs. Les dix hommes riches, malgré les préjugés mal fondés de ceux qui veulent ternir leur image, ont tous donné beaucoup. Ils se sont donné corps et âme pour leur entreprise.

Il existe une justice immanente qui s'accomplit toujours. La plupart du temps, la personne qui n'est pas rétribuée en fonction de ses efforts se verra offrir, par un autre employeur, des conditions supérieures.

Ainsi, le principe de l'extra mile trouve son application, même si c'est de manière indirecte.

Une qualité plus utile que l'intelligence

«Quand je me penche sur ma propre carrière, je me rends compte que j'ai connu des tas de gens plus intelligents que moi ou qui en savaient plus long sur les voitures. Et pourtant, je les ai laissés sur place. Est-ce parce que je me suis montré dur? Certes non. On ne peut pas aller très longtemps de l'avant en rudoyant les gens. Il faut savoir leur parler avec franchise et simplicité.

S'il y a une appréciation que je déteste découvrir dans le dossier d'un cadre, c'est bien celle-ci: a des difficultés à s'entendre avec ses collègues. Pour moi, c'est rédhibitoire; c'est un arrêt de mort. Car s'il ne peut s'entendre avec les gens, le problème est de taille puisqu'il est appelé à ne fréquenter que des êtres humains. Il n'y a ni chien, ni singe... rien que des humains. Et il ne s'entend pas avec ses semblables, que peut-il apporter à l'entreprise. Son rôle de cadre est de motiver les autres. S'il en est incapable, il n'a rien à faire chez nous.»

«Je crois en Dieu et je crois qu'à travers la prière on peut atteindre l'amour de Dieu.

Je crois en mon pays. Je crois que ses destinées sont grandes et nobles.

Je crois en la vérité. Je crois que l'homme qui dit un mensonge volontairement est un homme qui se mutile volontairement. Mais surtout, je crois au courage, à l'enthousiasme, car sans eux, l'individu entrave ses plus fermes désirs.» (Conrad Hilton)

«Il est impossible à un homme de vivre sans avoir au préalable une idée de la direction que va prendre sa vie. D'aussi loin qu'il me souvienne, j'ai été assez marqué du signe de l'enthousiasme. Avec l'enthousiasme pour me propulser et la prière comme bouclier, je peux dire que j'ai aimé ce que j'ai fait de ma vie. Inévitablement, avec de tels atouts, on ne peut faire autrement que de mener une vie active, bien remplie et surtout heureuse. Donnez à un homme l'ambition nécessaire pour l'éperonner, la foi pour le guider et une bonne santé pour lui permettre de réaliser son potentiel, dès lors il doit nécessairement aboutir à une forme ou une autre de succès.»

«J'ai appris qu'on n'arrive à rien en restant confortablement assis sur sa chaise.»

«Prix minimal, service maximal.»

Lorsque Conrad Hilton prie pour obtenir quelque chose, il l'obtient. Peut-être parce qu'il n'oublie jamais de remercier aussi chaleureusement celui qu'il a prié.»

Montrer en premier lieu à son interlocuteur l'estime qu'on lui porte!

Les 3 règles d'or de Hilton:

Investissez d'abord votre capital personnel.

Traitez les banquiers comme des amis.

Finalement, faites de votre directeur un associé dans l'affaire.

Comme Conrad Hilton, faites-vous des amis en affaires. Ces amis deviendront vos alliés et ils vous seront beaucoup plus utiles que vous ne croyez pour gravir les échelons du succès. Cependant, faites preuve de discernement dans le choix de vos amis, en tout cas de vos amis professionnels. Évitez les perdants, les intrigants et surtout ceux qui souffrent de courte-vue, c'est-à-dire qui ne voient pas grand. Ces gens auront tous une influence néfaste sur vous. Reprenons une à une ces catégories.

Les perdants

Commencez par les repérer. Les signes de leurs échecs sont en général visibles. Du reste, plus vous avancerez sur le chemin de la richesse, plus votre aptitude à juger les hommes s'aiguisera. Et, de toute manière, à mesure que votre programmation mentale se fera plus positive, vous attirerez de plus en plus vers vous des gagnants.

Les perdants s'éloigneront de vous. Ils vous fuieront même. Vous ne vous en plaindrez pas. Il ne s'agit pas de faire preuve d'impolitesse à leur égard ou de les rabrouer sans ménagement. Mais esquivez toute proposition de leur part. et surtout, ne leur proposez pas d'association. Car le problème est que la combinaison d'un gagnant et d'un perdant donne rarement de bons résultats, même si le gagnant est très fort.

Les intrigants

Ceux qui ont continuellement recours à des tactiques et des manoeuvres douteuses, finissent toujours par devoir rendre des comptes. Méfiez-vous de ces gens qui, en votre présence, médisent continuellement au sujet des collaborateurs ou des employés absents. Ils font probablement la même chose à votre sujet lorsque vous êtes absent. Et celui qui est capable de se livrer à des pratiques douteuses contre les autres peut le faire contre vous.

Ceux qui souffrent de courte-vue

Cette engeance innombrable est à fuir comme la peste. Ces gens vous limiteront toujours parce qu'ils sont eux-mêmes limités. En fait, ils sont si limités qu'ils ne peuvent concevoir qu'un être puisse avoir d'autres vues, plus larges que les leurs. Ils rapetissent tout ce qu'ils approchent et tout ce qu'ils touchent. Ils ne sont bons qu'à saper votre enthousiasme et à vous dissuader d'entreprendre de nouveaux projets, d'aller de l'avant. Ils riront d vous lorsque vous viserez haut, à la hauteur de votre valeur. Ils vous taxeront de fou, de rêveur. Faites la sourde oreille. Allez votre chemin. Et surtout, évitez toute association avec eux.

L'énergie que vous mettriez à tenter de les enthousiasmer et de les convaincre, c'est en général une énergie perdue. C'est de l'énergie que vous pourriez concentrer à votre enrichissement immédiat.

En vous associant avec un gagnant, votre coefficient de succès connaîtra une croissance exponentielle. En effet, tout se passe comme si l'association de deux gagnants engendrait un succès infiniment supérieur à la simple somme des succès que les deux individus auraient connue séparément. Donc, si vous voulez aller loin, fréquentez des gens qui voient loin, tout comme vous. Vous en tirerez des bénéfices insoupçonnés.

Ce principe a d'ailleurs été systématisé par la plupart des hommes riches sous le nom de «cerveau collectif» (mastermind). Deux têtes valent mieux qu'une dit-on. Dix têtes valent mieux que deux têtes, à fortiori. Du choc des idées, des expériences et des personnalités (pour autant que ce soit des gagnants), de grandes leçons peuvent être tirées, de grandes idées peuvent être découvertes.

Mettre en présence les uns des autres des individus animés d'un même but et véhiculant les mêmes valeurs: ces deux points sont fort importants.

Pourquoi ne pas vous constituer un groupe de sept ou huit personnes? Un groupe qui deviendra votre cerveau collectif. N'excédez pas une dizaine de personnes. Les gens formant votre cerveau collectif doivent avoir un but commun: s'enrichir.

Réunissez-vous régulièrement, de préférence en fonction d'un calendrier établi à l'avance. Mettez des sujets précis à l'ordre du jour. Celui de la première rencontre doit être tout simplement: comment pouvons-nous trouver un moyen de nous enrichir rapidement? Ne vous censurez pas. Laissez libre cours à votre imagination. Vous serez probablement étonné de la quantité d'idées qui peuvent surgir d'une telle réunion.

Après la période du jaillissement créateur, raffinez les idées. Essayez d'en tirer toutes les conséquences, les applications, les possibilités concrètes. L'idée de l'un, parfois informe au départ, peut être raffinée par la suggestion d'un autre et devenir excellente. exposez vos projets. La critique constructive, les suggestions des autres, vous aideront à peser le pour et le contre et à réussir.

Ces réunions ne doivent pas être exclusivement réservées à la recherche d'idées. Profitez-en pour parler des difficultés que vous avez pu rencontrer dans votre travail. Un conseil extérieur pourra vous être d'une grande utilité. Parlez de vos bons coups également. Échangez des idées au sujet des principes de la réussite. Parlez d'un livre que vous avez lu au cours de la semaine. Discutez stratégie.

Laissez la télévision aux autres. Vous n'avez plus les moyens de regarder la télévision! Ni le temps. Vous êtes occupé à vous enrichir, vous. Donc, disciplinez-vous. Au lieu de perdre trois heures de temps par jour devant le téléviseur, n'en perdez que deux et consacrez la nouvelle heure que vous avez ainsi sauvée à réussir.

Apprenez à communiquer

Celui qui veut réussir doit apprendre à s'exprimer. Clairement. Avec fermeté et conviction. Sur le chemin du succès, on est constamment appelé à persuader, à convaincre. Cela se fait en parlant. N'hésitez donc pas à prendre des cours d'art oratoire. Onassis qui parlait quatre langues, l'a fait. Getty a appris l'arabe en un mois avec une méthode sur disque.

Suivez également des cours pour vous exprimer en public, même si vous avez déjà certaines dispositions. Tous les meneurs sont des orateurs.

Faites un bon investissement, prenez un cours sur l'art de la vente. Pour réussir, il faut savoir vendre. Une idée. Un service. Une compétence. Il faut finalement savoir se vendre. Car c'est toujours soi que l'on vend, quoiqu'on en pense, les études les plus sérieuses ayant démontré que le succès de tout individu est redevable à 85% de sa personnalité.

Un des premiers principes de la vente: savoir écouter

Dans presque toutes les associations, c'est celui qui a su le mieux écouter et qui a le moins parlé qui tire le plus grand bénéfice. Plus votre interlocuteur parle, plus il s'ouvre, plus vous en apprenez sur ses motifs, ses besoins et sa personnalité même. Plus vous serez en mesure de repérer ses points faibles et la manière dont vous pourrez l'influencer. En outre, votre écoute est une forme indirecte de flatterie. En écoutant attentivement une personne, vous lui signifiez qu'elle vous intéresse, donc qu'elle est importante à vos yeux.

La plupart des gens aiment parler. Et leur sujet préféré, c'est eux-mêmes. Apprenez à poser les bonnes questions qui montreront à l'autre l'intérêt réel que vous lui manifestez. Observez-vous. Quel est votre ratio parole/écoute?

Soignez votre look

Nous vivons dans un monde de l'image. Certains pourront le déplorer, certes, mais le fait demeure. Dans toute relation humaine, la première impression joue un rôle primordial. Or qu'est ce qui est déterminant dans la formation de cette première impression? En général, les détails extérieurs, le look,. Un costume bien taillé. Un sourire chaleureux. Une coiffure soignée. Les gens jugement souvent les autres sur leur apparence. Quelqu'un de négligé à moins d'être une célébrité millionnaire, fait généralement mauvaise impression.

Soyez ponctuel

La ponctualité est, dit-on, la politesse des rois. C'est en tout cas une qualité qui peut contribuer grandement, surtout dans les débuts à créer une bonne image. Etre ponctuel, c'est témoigner à l'autre qu'on attache de l'importance à son temps.

Un petit truc. Planifiez toujours votre temps pour arriver quelques minutes à l'avance, mais ne vous rendez pas tout de suite au lieu de votre rendez-vous.

Vous avez un complexe d'infériorité? Tant mieux!

Découvrez les vertus de la frustration créatrice. Cette insatisfaction que vous ressentez, peu importe son origine, peut vous permettre d'aller très loin, de vous surpasser et, par-là même, de vous métamorphoser en l'être que vous avez toujours rêvé de devenir. D'une certaine façon, vous avez un avantage sur ceux qui ne sont pas complexés. Eux ne veulent pas changer, s'améliorer. Vous au contraire, vous le désirez ardemment. Et ce que l'on désire ardemment, constamment, on l'obtient toujours, rappelez-vous le.

Redistribuez une partie de vos revenus: à terme vous y gagnerez toujours!

Une des lois les plus mystérieuse du succès consiste à redonner aux autres une partie de ses profits. Les dix hommes riches sont devenus un jour ou l'autre des philanthropes, comme l'a prouvé l'histoire de leur vie.

L'argent doit circuler, être redistribué. La dîme, par définition, consiste à donner le dixième de ses gains.

Choisissez un modèle

Tout homme admirable a commencé par être un homme en admiration. Victor Hugo a dit, lorsqu'il était jeune, à l'aube de sa prestigieuse carrière littéraire, lançant en quelque sorte un ultimatum à son subconscient, à son destin: «Je serai Lamartine ou rien du tout.»

Il n'est pas devenu Lamartine, il est devenu... Victor Hugo! Telle est la puissance des modèles. Spielberg admirait Walt Disney. Honda vouait une admiration sans borne à Napoléon, tout comme d'ailleurs le génial Balzac qui déclara un jour: «Je ferai avec la plume ce que Napoléon a fait avec l'épée!» Il a tenu parole.

Comme les grands hommes, comme les hommes riches, choisissez des modèles qui vous inspireront et vous élèveront. Tous les grands hommes ont eu un idéal élevé. Ils ont visé haut. Vous aussi vous visez haut. Vous êtes donc en famille. L'exemple, dit-on, est le meilleur maître.

Un modèle peut même vous aider d'une autre manière. Vous pouvez en fait vous constituer une sorte de mastermind imaginaire. Ainsi, lorsque vous êtes confronté à tel problème, demandez-vous ce qu'aurait fait tel de vos prestigieux financiers. Ce modèle, vous pouvez d'ailleurs le choisir parmi les dix hommes riches dont nous avons exposé la vie et les principes. Vous serez sûrement surpris de la sagesse des réponses que vos conseillers imaginaires vous souffleront à l'oreille...

Lisez la vie des grands hommes. Essayez de découvrir ce qui les a menés au succès. Inspirez-vous de leur exemple. Il n'y a rien de honteux ou de naïf à cela. À l'origine, la plupart des hommes riches vous ressemblaient, n'étaient pas différents des autres. Mais ils ont mis en pratique dans leur vie des principes que la plupart des gens ignorent ou dont ils ne se servent pas. Vous connaissez ces principes, vous, comme ces hommes illustres: il n'en tient qu'à vous de les appliquer pour devenir, vous aussi... un homme admirable!