Croyez en vous-même. Fiez-vous à vos capacités.

1) Formulez et ancrez définitivement dans votre esprit une image de vous-même, couronné par la réussite. Que cette image ne pâlisse jamais, qu'elle soit l'aliment de votre esprit qui cherchera à la développer. Ne pensez jamais à vous-même dans le rôle du vaincu. Ne doutez jamais de la réalité de cette image mentale. Rien n'est plus dangereux, car l'imagination cherche à compléter ce qu'elle nous montre. Donc, si mal que tout paraisse aller actuellement, gardez, intacte, l'image du succès final.

2) Quand une pensée négative concernant vos possibilités personnelles vous traverse l'esprit, opposez-lui volontairement une idée positive.

3) N'édifiez pas des obstacles dans votre imagination. Minimisez les obstacles réels. Pour être surmontées, les difficultés doivent être étudiées et judicieusement traitées; mais à nous de les voir telles qu'elles sont effectivement. Ne permettons pas à l'appréhension de les exagérer.

4) Ne cherchez pas à copier autrui, même s'il vous impose. Il n'y a que VOUS à pouvoir tirer la quintessence de vous-même. Rappelez-vous que la plupart des gens, malgré leur assurance apparente, sont souvent aussi effrayés que vous, et qu'ils doutent tout autant d'eux-mêmes.

5) Dix fois par jour, répétez ces mots dynamiques: «Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous?» Arrêtez votre lecture et répétez-les maintenant, lentement et avec confiance.

6) Dix fois par jour, répétez à haute voix l'affirmation suivante: «Je peux tout en celui qui me fortifie.» (Philippiens 4, 13). Répétez-le maintenant. Ces mots magiques sont le plus puissant antidote du monde contre le sentiment d'infériorité.

7) Faites une honnête estimation de vos moyens personnels, puis accordez-vous un dix pour cent supplémentaire. Sans tomber dans le culte du moi, cultive le respect de vous-même. Croyez en votre force libérée par Dieu.

8) Mettez-vous entre les mains de Dieu. Pour cela dites seulement: «Je suis entre les mains de Dieu». Croyez que maintenant, vous recevez toute la force nécessaire. «Sentez» son flot vivifiant couler en vous. Affirmez que «le royaume de Dieu est en vous» (Luc 17, 21) sous la forme de l'énergie proportionnée aux besoins quotidiens.

9) Rappelez-vous que Dieu est avec vous et que rien ne peut vous abattre. Croyez que vous recevez, maintenant, Sa force.

Voici dix règles à suivre pour renforcer l'efficacité de la prière:

1) Prenez, chaque jour, quelques minutes pour penser à Dieu. Cette méditation vous rendra spirituellement réceptif.

2) Ensuite, priez oralement et naturellement. Ouvrez votre coeur à Dieu. Ne vous croyez pas obligé à employer de pieuses formules stéréotypées. Parlez à Dieu dans votre langue. Il la comprend.

3) Priez en vaquant à vos occupations quotidiennes: dans le métro ou l'autobus, à votre bureau. Pratiquez de courtes oraisons, les yeux fermés pour vous isoler du monde et vous mettre, pendant une minute, devant Dieu. Plus vous prendrez cette habitude, plus vous sentirez la Présence.

4) Ne demandez pas toujours. Au contraire, affirmez que Dieu vous accorde ses bienfaits et laissez, dans vos prières, une grande place aux remerciements.

5) Priez avec une ferme conviction que les prières sincères peuvent se «prolonger» et envelopper les êtres qui vous sont chers de la protection et de l'amour divin.

6) N'accueillez jamais une pensée négative quand vous priez. Seules les pensées positives sont efficaces.

7) Exprimez toujours votre soumission à la volonté divine. Demandez ce que vous désirez, mais soyez prêt à accepter ce que Dieu vous donnera. Ce sera peut-être mieux que ce que vous demanderez.

8) Exercez-vous à tout remettre entre les mains de Dieu. Demandez le moyen d'agir pour le mieux, et fiez-vous à Dieu pour décider du résultat.

9) Priez pour ceux que vous n'aimez pas ou qui vous ont maltraité. Le ressentiment est le pire barrage que l'on puisse opposer à la force spirituelle.

10) Dressez la liste de ceux pour qui vous prierez. Plus vous prierez pour d'autres et particulièrement pour des gens qui ne vous touchent pas de près plus les résultats de votre prière désintéressée vous reviendront.

Voici une méthode en six points dont j'ai, personnellement, constaté les heureux effets pour freiner la tendance à bouillonner intérieurement et à s'énerver. D'innombrables personnes, auxquelles je l'ai indiquée et qui l'emploient, la trouvent très profitable.

1) Asseyez-vous confortablement: collez-vous à votre siège. Puis, en remontant des orteils à la tête, «sentez» chaque partie de votre corps en état de complète relaxation.

2) Pensez à votre esprit comme à un lac agité par une bourrasque. Mais, peu à peu, la tempête s'apaise et le lac troublé redevient lisse comme un miroir.

3) Consacrez deux ou trois minutes à évoquer les plus belles et paisibles scènes que vous avez admirées: une montagne éclairée par le soleil couchant, un clair de lune sur la mer, et ainsi de suite.

4) Répétez lentement, en vous efforçant d'en dégager toute la mélodie, des mots qui expriment la paix. Par exemple: tranquillité (articulez bien et dites-le tranquillement), sérénité, quiétude. Cherchez des équivalents et répétez-les de la même manière.

5) Dressez une liste mentale des moments de votre vie où vous avez senti, sur vous, la protection divine. Rappelez-vous comment, dans vos pires anxiétés, Dieu veilla sur vous et vous conduisit à bon port. Puis récitez à haute voix cette strophe d'un vieil hymne: «Ta puissance m'a gardé jusqu'ici, et elle continuera à éclairer ma route.»

6) Répétez ce verset, qui a une vertu pacificatrice extraordinaire: «Nature inébranlable, tu assures la paix parce qu'il se confie en toi.» (Isaïe 26,3) Répétez-le plusieurs fois par jour, quand vous disposez de quelques secondes, à haute voix si possible. Considérez ces paroles comme une substance radioactive qui pénètre votre pensée et lui procure l'apaisement. C'est un médicament incomparable contre la tension d'esprit.

Votre tendance à bouillonner intérieurement s'atténuera graduellement grâce aux méthodes ci-dessus. Et, parallèlement aux progrès réalisés, la force jusqu'ici détournée par cette fâcheuse habitude se manifestera par un accroissement d'énergie. Ainsi vous serez mieux préparé à affronter les difficultés de ce monde.

Tout est possible à celui qui croit (Marc 9, 23)

William James, le fameux psychologue, a dit: «La foi, au début d'une entreprise hasardeuse, est la seule chose (la seule chose, notez bien) qui assure le succès final de la tentative.»

La puissance de la foi opère des prodiges.

Ne mentionnez jamais le pire. N'y pensez jamais. Extirpez-le de votre pensée. Dix fois par jour, au moins, affirmez : «J'attends le meilleur et je l'obtiendrai. Dieu aidant.»

Ainsi vos pensées s'orienteront vers le meilleur et vous prépareront aux heureuses réalisations. Cette pratique concentrera toutes vos énergies sur l'acquisition du meilleur. Elle vous l'apportera.

Voici une formule en dix points pour vous aider à vaincre l'habitude de vous tourmenter.

1) Dites-vous: «L'inquiétude est seulement une détestable habitude morale. Or, avec l'aide de Dieu, je puis changer n'importe quelle habitude.»

2) Vous êtes devenu inquiet à force de vous tracasser. En cultivant l'habitude contraire, celle de la foi, vous pouvez vous délivrer de l'inquiétude. De toutes vos forces et de toute votre énergie, commencez à cultiver la foi. Comment cela?

3) Chaque matin, dès le réveil, répétez trois fois: «Je crois.»

4) Priez en ces termes: «Je mets cette journée, ma vie, ceux que j'aime, mon travail, entre les mains de Dieu. Il n'y a pas de mal dans les mains du Seigneur. Il n'y a que du bien. Quoi qu'il arrive, quelles que soient les circonstances, du moment que je suis entre les mains du Seigneur, c'est Sa volonté qui s'accomplit et c'est pour mon bien.»

5)Apprenez à dire une parole affirmative sur tous les sujets dont vous parliez négativement jusqu'ici. Ne dites pas, par exemple: «La journée sera dure.» Affirmez au contraire: «La journée sera bonne.» Ne dites pas: «Jamais je ne serai capable de faire telle chose.» Affirmez: «Dieu aidant, je ferai telle chose.»

6) Ne participez jamais à une conversation malsaine. Que la foi se manifeste dans tous vos propos. Quelques pessimistes, trop contents de se donner la réplique, peuvent infester de négativisme tout un groupe de personnes. Mais, en élevant l'esprit de l'entretien, au lieu de l'abaisser, vous pouvez dissiper l'atmosphère déprimante et réchauffer les coeurs.

7) Une des raisons pour lesquelles vous voyez tout en noir est que votre esprit est saturé de pensées moroses: appréhension, échec inévitable, et ainsi de suite. Pour contre-attaquer, soulignez, et gravez dans votre mémoire tous les passages de la Bible où il est parlé de foi, d'espérance, de bonheur et de gloire. Répétez-les assez souvent pour que ces idées créatrices saturent votre subconscient. Ainsi le subconscient vous rendra ce que vous lui avez donné: l'optimisme au lieu de l'inquiétude.

8) Cultivez l'amitié de personnes confiantes. Entourez-vous d'amis à l'esprit sain et qui créent, autour d'eux, une atmosphère créatrice. Ils réchaufferont vos élans de foi.

9) Voyez combien de personnes vous pouvez aider à guérir leur propre habitude de se tracasser. En aidant un frère, vous accroîtrez votre force contre votre ennemi intérieur: l'inquiétude.

10) Gardez toujours présente à l'esprit l'idée que Jésus-Christ est votre compagnon, votre associé. Si le Seigneur marchait à votre côté, seriez-vous préoccupé ou effrayé? Alors dites-vous «Il est avec moi.» Affirmez, à haute voix: «Je suis avec Lui, toujours.» Puis: «Il est près de moi maintenant.» Répétez cette affirmation trois fois par jour.

Le bon moyen de résoudre ses problèmes personnels

1) Croyez qu'il y a une solution pour chaque problème.

2) Restez calme. Sous pression, le cerveau fonctionne mal. Abordez votre problème comme une chose naturelle.

3) Ne cherchez pas à forcer la réponse. Que votre esprit reste détendu, pour accueillir la solution quand elle se présentera.

4) Assemblez les faits de manière impartiale, impersonnelle et judicieuse.

5) Écrivez la liste ainsi obtenue. Cela permet de coordonner les éléments et de «voir» en même temps que l'on réfléchit. Le problème cesse d'être subjectif, il devient objectif.

6) Priez au sujet de votre problème, en affirmant que Dieu illuminera votre esprit.

7) Croyez en la promesse du soixante-treizième psaume: «Par ton conseil tu me conduiras.»

8) Comptez sur votre intuition.

9) Allez à l'église et, dans une atmosphère d'adoration, laissez votre subconscient travailler au problème. La pensée spirituellement créatrice joue un rôle extraordinaire dans la recherche des «bonnes» réponses.

10) Si vous suivez fidèlement cette voie, la réponse qui vous vient à l'esprit ou qui se réalise est la solution exacte de votre problème.

Voici huit suggestions pratiques si vous-même ou un être cher est malade.

1) Suivez le conseil d'une sommité médicale: «Dans la maladie, appelez votre pasteur en même temps que le médecin.» Autrement dit: croyez que les forces spirituelles, comme les soins médicaux, jouent un rôle dans la guérison.

2) Priez pour le docteur. Comprenez que Dieu se sert d'instruments humains expérimentés pour aider Sa puissance curative. Comme l'a dit un médecin: «Nous soignons le malade et Dieu le guérit.» Priez donc pour que le docteur soit un bon canal de la Grâce divine.

3) Quoi qu'il arrive, ne vous affolez pas et ne désespérez pas. Ce faisant, vous dirigeriez sur votre cher malade des pensées négatives destructives, par conséquent alors qu'il a besoin d'être aidé par des pensées de confiance optimiste.

4) Rappelez-vous que Dieu ne laisse rien au hasard. Rappelez-vous aussi que nos petites lois matérielles ne sont que des révélations fragmentaires de la grande force universelle. La loi spirituelle régit également la maladie. Dieu a prévu deux remèdes pour toute indisposition du corps: la science médicale et les forces surnaturelles applicables par la foi.

5) Remettez complètement votre cher malade aux mains de Dieu. Par votre foi, vous pouvez le pousser dans le flot de la force divine, source de guérison. Mais, pour que votre geste soit effectif, il faut que le malade soit lui-même complètement abandonné à la Volonté suprême. C'est difficile à comprendre et à mettre en pratique: mais le fait est là: quand le grand désir que le bien-aimé se trouve allié à une parfaite soumission à la Volonté divine à son sujet, des forces curatives extraordinaires jouent en sa faveur.

6) Il importe également que l'harmonie spirituelle règne dans la famille. Rappelez-vous ces paroles: «Si deux d'entre vous se mettent d'accord sur la terre pour demander quoi que ce soit, ils l'obtiendront de mon père qui est dans les cieux.» (Matthieu 18, 19). Apparemment, la mésentente et la maladie sont soeurs.

7) Formez, dans votre esprit, l'image de votre malade en parfaite santé, illuminé par l'amour et la bonté de Dieu. Le conscient peut suggérer une aggravation du mal, voire même la mort, mais les neuf dixièmes de votre pensée se trouvent dans le subconscient. Que les images rassurantes y pénètrent et cette puissante partie de votre esprit renverra une radieuse énergie de santé. Nous obtenons généralement ce que nous croyons, inconsciemment. Si votre foi ne contrôle pas votre subconscient, vous n'obtiendrez jamais rien de bon, car le subconscient ne rend que votre pensée consciente. Si celle-ci est négative, les résultats seront pareillement négatifs. Si la pensée réelle est affirmative, vous mettez toutes les chances de votre côté.

8) Soyez parfaitement naturel. Demandez à Dieu de guérir votre malade. C'est le voeu de votre coeur, donc priez Dieu de vouloir l'exaucer. Mais nous conseillons de ne demander qu'une fois pour toutes. Ensuite, dans votre prière, remerciez Dieu de sa bonté. Cette foi affirmative aidera non seulement à libérer une force spirituelle profonde, mais encore la joie intérieure, née de l'assurance d'être sous la garde paternelle du Tout-Puissant. Cette joie vous soutiendra et rappelez-vous qu'en elle-même la joie contient une force curative.

Voici quelques suggestions pratiques qui ont montré leur efficacité contre l'emportement. Leur application constante peut produire un grand bien-être.

1) Rappelez-vous que la colère est une émotion. Il faut la calmer, jeter de l'eau sur le feu. Et comment s'y prendre? Quand une personne se fâche, les poings ont tendance à se crisper, la voix devient stridente, les muscles se contractent, le corps devient rigide. (Psychologiquement, vous êtes prêt pour la lutte et l'adrénaline est lancée dans votre organisme). Alors, volontairement, étendez les doigts pour empêcher vos poings de se fermer, baissez le ton, affalez-vous dans un fauteuil ou, mieux encore, étendez-vous. Rappelez-vous qu'il est très difficile de voir rouge dans la position allongée.

2) Dites-vous, à haute voix: «Ne fais pas l'imbécile. Ça ne t'avancera à rien. Alors pense à autre chose.» À ce moment-là, la prière est peut-être difficile; mais, essayez toujours ou, du moins, tâchez d'imaginer Jésus-Christ en colère. Vous n'y arriverez pas, et l'effort ponctionnera votre mauvaise humeur.

3) Nous devons à Mrs. Grace Oursle une des meilleures méthodes pour apaiser la colère. Après avoir employé le moyen habituel «comptez jusqu'à dix», elle remarqua que les onze premiers mots du Pater agissaient mieux: «Notre Père qui êtes aux Cieux, que Votre Nom soit sanctifié». Dites-le dix fois, au moment critique, et la colère perdra son emprise sur vous.

4) La colère est le terme général qui englobe une multitude d'irritations secondaires. Ajoutées les unes aux autres, ces contrariétés légères en soi finissent par exploser avec une fureur qui nous laisse souvent confondus nous-mêmes. Alors, dressez une liste de tout ce qui vous irrite. Si insignifiantes ou risibles ces causes d'agacement puissent-elles paraître, inscrivez-les sans hésiter. L'objet de cet exercice est de dessécher séparément les petits ruisseaux qui alimentent le torrent de la colère.

5) Que chaque irritation devienne l'objet d'une prière particulière. Dominez, une à une, par des victoires séparées, toutes les causes de contrariété. Au lieu de vous attaquer à tout votre courroux (qui est, nous l'avons dit, composé d'éléments variés), émondez, par la prière, les agacements qui le nourrissent; de cette façon, votre colère se trouvera affaiblie au point de se laisser finalement maîtriser.

6) Entraînez-vous à dire, chaque fois que l'emportement menacera: «Cela vaut-il la peine de me mettre dans cet état? Je vais me ridiculiser, perdre des amis». En vue de tirer le plein bénéfice de cette méthode, répétez-vous quelques fois par jour: «Rien ne mérite d'être pris au tragique» et, «Ça ne vaut pas le coup de dépenser mille dollars d'énergie pour une irritation de cinq cents».

7) Quand une situation blessante se présente, agissez le plus vite possible. Ne restez pas, à la ruminer une minute de plus qu'il n'est nécessaire. Ne vous laissez aller ni à bouder, ni à vous apitoyer sur vous-même. N'accueillez pas les idées de rancune. Une blessure des sentiments doit être traité d'urgence, comme une coupure au doigt. Sinon, une situation quelconque peut s'envenimer d'une façon ridicule. Mettez donc de l'iode spirituel sur votre blessure, sous forme d'une prière d'amour et de pardon.

8) Drainez votre esprit de tous les griefs. Allez trouver une personne de confiance, ouvrez-lui votre coeur et laissez couler le flot d'amertume, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une goutte en vous. Puis oubliez.

9) Priez pour celui qui vous a blessé. Continuez à prier jusqu'à ce que vous sentiez la malice s'effacer. Parfois, cela demandera du temps et de la persévérance. Un homme qui essaya cette méthode m'a dit qu'il compta le nombre de fois qu'il dut prier avant de se débarrasser d'un certain grief et de trouver la paix. Soixante-quatre fois! Il chassa, à la lettre, l'ennemi intérieur par la prière. L'effet de cette méthode est positivement garanti.

10) Dites cette petite prière: «Puisse l'amour du Christ emplir mon coeur.» Puis ajoutez: «Puisse l'amour du Christ pour... (nommez la personne contre laquelle vous avez un grief) inonder mon âme». Priez ainsi, avec sincérité (ou en demandant la sincérité), et vous serez soulagé.

11) Suivez réellement le conseil du Christ de pardonner septante fois sept fois. Cela fait quatre cent quatre-vingt-dix fois. Avant d'avoir pardonné aussi souvent à quelqu'un, vous serez libéré du ressentiment.

12) Finalement, ce volcan primitif que vous portez en vous et qui jette brusquement feux et flammes, la terrible colère ne sera domptée que par Jésus-Christ. Complétez donc cette leçon par une prière: «Comme Vous pouvez convertir un mauvais sujet, veuillez convertir mes nerfs. Comme Vous dispensez la force de lutter contre les péchés de la chair, donnez-moi des armes contre les péchés du caractère. Brisez le mien et prenez-le sous Votre contrôle. Mettez, dans mon système nerveux comme dans mon âme, Votre paix bienfaisante». Si vous êtes de nature emportée, répétez cette prière trois fois par jour. Il serait peut-être bon de la copier sur une carte que vous mettriez sur votre bureau, ou dans votre portefeuille, ou encore en vue dans votre appartement.

«La principale découverte de ma génération est que les êtres humains peuvent changer leur vie en changeant leur tournure d'esprit» déclara William James.

Voici sept règles pratiques pour faire passer votre tournure d'esprit du négatif au positif, libérez des idées créatrices et passez de l'erreur à la vérité. Essayez-les... Ne vous découragez pas, et elles opéreront.

1) Pendant les prochaines vingt-quatre heures, parlez systématiquement avec espoir de votre métier, de votre santé, de votre avenir. De tout. Sortez de votre ornière! Cultivez l'optimisme! Ce sera peut-être difficile, si vous êtes d'un naturel pessimiste; mais vous devez vous interdire cette habitude négative, au prix d'un effort de volonté.

2) Maintenez, pendant une semaine, cette attitude optimiste envers et contre tout. Puis vous pourrez vous permettre d'être «objectif» pendant un jour ou deux. Vous vous apercevrez alors que votre «objectivité» d'il y a huit jours était, en réalité, du pessimisme et que votre objectivité d'aujourd'hui est tout à fait autre chose: c'est l'aurore des aperçus positifs. La plupart des gens qui se déclarent «objectifs» [ou réalistes] se leurrent; ils sont simplement négatifs.

3) Votre esprit demande à être nourri, comme votre corps. Et pour donner la santé à votre esprit, il faut l'alimenter de pensées nourrissantes et saines. Donc, dès maintenant, entreprenez la cure qui consiste à passer des pensées négatives aux pensées positives. En ouvrant votre Bible au début du Nouveau Testament, soulignez tous les passages qui se rapportent à la Foi. Continuez ainsi jusqu'à ce que vous ayez souligné tous les passages de ce genre dans les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean. À noter particulièrement, Marc II, versets 22 à 24. Ils vous serviront d'exemple pour les versets que vous devez souligner et graver dans votre esprit.

4) Puis apprenez par coeur les passages soulignés. Apprenez-en un par jour, jusqu'à ce que vous puissiez réciter, de mémoire, toute la liste. Cela demandera du temps. Mais rappelez-vous que vous avez employé plus de temps encore à devenir un penseur négatif.

5) Dressez une liste de vos amis afin de déterminer lequel d'entre eux possède la tournure d'esprit la plus positive; puis cultivez sa société. N'abandonnez pas vos amis négatifs, mais rapprochez-vous, pendant un temps, des autres. Quand vous vous serez pénétré de leur esprit, retournez parmi vos amis négatifs afin de les enrichir de votre nouvelle mentalité, sans vous laisser contaminer par leur négativisme.

6) Évitez les discussions. Mais chaque fois qu'une attitude négative est exprimée devant vous, ripostez par une opinion positive et optimiste.

7) Priez beaucoup et donnez à votre prière la forme d'une action de grâces, en partant du principe que Dieu vous dispense largement ses bienfaits. Si vous pensez que le Tout-Puissant vous comble de Ses faveurs, Il le fait certainement. Dieu ne vous donnera pas de bénédictions trop généreuses pour que vous puissiez y croire. Il veut vous donner de grandes choses; mais Lui-même ne peut vous faire accepter une mesure dépassant celle que la foi vous a préparé à recevoir. «Qu'il vous soit fait suivant votre foi». (Matthieu 9, 29) C'est-à-dire, proportionnellement à votre foi.

Le secret d'une vie meilleure et plus réussie est de rejeter toutes les vieilles pensées malsaines. Remplacez-les par des idées neuves, dynamiques et inspirées par la foi.

Formule pour relaxer

1) Décontractez-vous physiquement, plusieurs fois par jour. Visez à atteindre la flaccidité d'une méduse, ou encore celle d'un sac de pommes de terre vide. Qu'y a-t-il de plus flasque qu'un sac de jute vide? Vous êtes ce sac.

2) Plusieurs fois par jour également, videz votre esprit de toute irritation, ressentiment, déception, frustration et ennui. Gardez votre esprit dégagé de tous les facteurs qui gêneraient le flot de la tranquille énergie.

3) Pensez spirituellement, ce qui signifie: tournez-vous régulièrement vers Dieu. Au moins trois fois par jour, «levez les yeux vers les collines». Cela vous tient accordé à l'harmonie divine et vous remplit de paix.

Voici dix règles pratiques pour vous aider à fournir, facilement le maximum de travail.

1) N'allez pas vous croire un nouvel Atlas, portant le monde sur vos épaules. Ne vous croyez pas condamné à un tel effort. Ne vous prenez pas tellement au sérieux.

2) Décidez d'aimer votre métier. Ainsi il deviendra un plaisir, non une corvée. Peut-être n'êtes-vous pas obligé de changer. Quand vous serez changé, votre travail semblera différent.

3) Adoptez une méthode de travail et respectez-la. Le travail désordonné crée l'impression d'être débordé.

4) N'essayez pas de tout faire à la fois. C'est un gaspillage de temps. Suivez ce sage conseil biblique: «Je fais cette chose-ci».

5) Rectifiez votre attitude mentale, en vous rappelant que la facilité ou la difficulté de votre travail dépend de la façon dont vous vous y prenez. Pensez que votre tâche est difficile, vous la rendez difficile. Pensez qu'elle est facile et elle tend à le devenir.

6) Appliquez à votre travail la maxime: «La connaissance fait la force». Mener une tâche à bien est plus facile que de la mal faire.

7) Exercez-vous au relax. Rappelez-vous le proverbe: Chi va piano, va sano... Évitez la précipitation et les efforts inutiles. Marchez à votre pas.

8) Surmontez votre tendance à remettre au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même. L'accumulation du travail en retard est une source de peine supplémentaire. Gardez votre travail «à jour».

9) Priez au sujet de votre travail. C'est le meilleur moyen d'acquérir la compétence détendue que vous admirez peut-être chez d'autres.

10) Adoptez la formule de «l'associé invisible». La charge dont Il vous débarrassera vous surprendra. Dieu est aussi at home dans les bureaux, usines, magasins et cuisines que dans les églises. Il connaît mieux votre métier que vous. Son aide simplifiera votre tâche.

Voici dix règles pour gagner l'estime de vos semblables. Pratiquez-les consciencieusement et vous ne serez plus isolé dans la vie.

1) Apprenez à retenir les noms. Votre insuffisance de mémoire pourrait froisser certains. Nous attachons tous une grande importance à notre nom.

2) Soyez une «personne confortable», une espèce de vieux soulier, de vieux chapeau qui ne gêne absolument pas.

3) Acquérez le laisser-aller détendu qui vous permettra de prendre le temps comme il vient.

4) Ne soyez pas égoïste. Gardez-vous de donner l'impression de tout savoir. Soyez naturel et raisonnablement modeste.

5) Cultivez l'art d'être intéressant, afin que les gens vous recherchent et tirent un bénéfice stimulant de votre fréquentation.

6) Apprenez à vous débarrasser de vos aspérités de caractère, même de celles dont vous pouvez être inconscient.

7) Essayez sincèrement de dissiper, sur une base chrétienne, tous les malentendus passés ou actuels que vous avez pu avoir avec le prochain. Chassez vos griefs.

8) Appliquez-vous à aimer le prochain jusqu'à ce que vous l'aimiez naturellement. Rappelez-vous les mots de Will Rogers: «Je n'ai jamais rencontré une personne déplaisante». Tâchez de suivre cet exemple.

9) Ne manquez jamais une occasion de féliciter quelqu'un pour un succès, ou d'exprimer votre sympathie en cas de deuil ou de déception.

10) Enrichissez-vous d'une profonde expérience spirituelle, de façon à pouvoir aider indirectement ou par vos conseils vos semblables à mieux affronter la vie. Dispensez la force et vous recevrez, en retour, une sincère affection.

Lisez la Bible et croyez ce qu'elle vous dit sur la bonté de Dieu et l'immortalité de l'âme. Priez sincèrement et avec foi. Faites de la prière et de la foi une habitude. Apprenez à vivre réellement en compagnie de Dieu et de Jésus-Christ. Ce faisant, la conviction que tous ces prodiges sont vrais emplira votre esprit.

«... Sinon vous aurais-je dit que je m'en vais vous préparer la place?» (Jean 14, 2) Vous pouvez vous fier au Christ et à Sa parole. Si elles n'étaient rigoureusement vraies, Il ne vous laisserait pas garder des convictions d'un caractère aussi sacré.

La lecture ne suffit pas. Maintenant, je vous en prie, revenez en arrière et pratiquez chaque méthode donnée dans cet ouvrage. Persévérez jusqu'à ce que vous ayez obtenu les résultats souhaités.